Lithium
Vous le savez, le Parlement européen a voté la fin des voitures thermiques en 2035 et bien sûr, démocrature oblige, sans aucun vote référendaire des français. Les technocrates de Bruxelles ont décidé pour vous et que c’est pour sauver planète. Tout notre entourage a compris que ce n’est pas possible de tenir ce délai, que l’Union européenne reviendra dessus, en attendant, c’est fait et nos fabricants d’automobiles sont obligés d’investir sur l’électrique alors que la concurrence face à la Chine sera forcement en notre défaveur, les modèles Chinois sont bien plus compétitifs. De plus, les pays hors UE n’ont pas cette obligation et investissent dans la recherche à l’amélioration de rendement, filtres sur le thermique, ce qui fait que quand l’UE reviendra devant la réalité des événements et bien nous aurons un train de retard, sans mauvais jeu de mots.
Nous avons à faire en réalité à une supranation qui vit dans un dogme vert au détriment de notre industrie et des peuples qui la compose. Taxer et interdire, ça ils savent faire, souvenez nous de la crise Covid par exemple.
Malgré les aides publiques (une forme de concurrence déloyale au frais du contribuable...), les ventes de voitures électriques ne grossissent pas. Les plusieurs raisons à cela sont un prix trop élevé, une autonomie trop faible, difficulté à revendre d'occasion, perte de la valeur rapide, recharge lente, recharge compliquée en ville dans les immeubles, usure plus rapides des pneus (26 % plus vite que les modèles thermiques)... Et tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins : L'Union européenne nous impose des Zones à Faibles Émissions dans les métropoles (Crit'Air 4 et 5 interdit au 1er janvier 2024, et Crit'Air 3 interdit au 1er janvier 2025 à Paris et Lyon).
En parallèle, et pour souligner cette hypocrisie et son dogme, l’Union européenne signe des accords de libre échange avec Nouvelle-Zélande, Kenya, Mercosur (négociation en cours)... aux antipodes de la France, quelle hypocrisie ! Le patron de Renault, Luca de Meo et celui de Stellantis, Carlos Tavares s’inquiètent de la faisabilité de la fin du moteur thermique. Les constructeurs sont échaudés par les errements politiques et demandent plus de flexibilité : les constructeurs automobiles européens risquent en effet 15 milliards d'euros d'amendes s'ils ne respectent pas les règles de l'Union européenne sur les émissions. Comme rien n’a vraiment été préparé ni évalué, c’est le brouillard et maintenant les constructeurs européens ne veulent plus d’une fin du thermique en 2035. C'est le crash de la voiture électrique sur le mur de la pensée magique ! Aucune étude d’impact sérieuse n’a été réalisée dans l'Union européenne avant d’interdire la vente de voitures thermiques en 2035 !
Le secteur des batteries représente aujourd’hui environ la moitié des volumes de lithium consommés dans le monde, dont un tiers est dédié aux seuls usages liés aux véhicules électriques selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). 50 à 60 % de la transition énergétique à l’horizon 2050 sera consacré pour les véhicules électrique, 35 à 45 % pour les réseaux électriques et photovoltaïque, et le surplus pour la transition énergétique sera entre 40 et 80 millions de tonnes !
La hausse de la consommation de lithium est la plus forte, avec une croissance de 20 % par an environ et chaque batterie a besoin d'environ 5 kilos de lithium, d'ici 2050 la demande de lithium de l’Union européenne pourrait être jusqu’à 21 fois supérieure à celle de 2020 !
L’union européenne et EELV nous donne des leçons d’écologie à coup de taxe (taxe Carbonne, ZFE, taxe essence, taxe éléctricité, DPE, pacte vert...) et d’interdiction mais lorsque l’on y regarde de plus près on s’aperçoit que c’est n’es pas si « écolo » que ça, voir que c’est carrément polluant, on nous aurait menti ? Regardons :
Revenons sur la batterie des voitures électriques qui pèse environ 500 kg : fabriquer une batterie de voiture nécessite de traiter 10 tonnes de sel pour le lithium, 15 tonnes de minerai pour le cobalt, 2 tonnes de minerai pour le nickel et 12 tonnes de minerai pour le cuivre. Au total, 200 tonnes de terre sont excavées pour une seule batterie. Comment quelqu’un en bonne conscience peut-il dire que c’est meilleur pour l’environnement que les voitures à combustibles fossiles ? Pour fabriquer une batterie électrique, il faut l'équivalent de la consommation d’eau de 500 personnes pendant un an, soit 27.000 m3 ! Pour un incendie c’est extravagant, par exemple près de 200.000 litres d'eau et le largage de retardant par un avion ont été nécessaires pour éteindre l'incendie d'un Semi, le semi-remorque électrique du constructeur Tesla !
Le potentiel très électronégatif du lithium est associé à une grande réactivité, notamment avec l’eau. La réaction de ce métal alcalin avec l’eau est exothermique. - Une réaction exothermique est une transformation qui dégage de l'énergie (Une réaction endothermique est une transformation qui absorbe de l'énergie.). Le lithium, l'un des composants essentiels des batteries électriques, a plus que jamais le vent en poupe. L'Australie est le plus gros producteur de lithium (55%) au monde, suivie du Chili (26%), de la Chine (14%) et de l'Argentine (6%). Avec une production mondiale de 100.000 tonnes de lithium en 2021 (contre 82.500 tonnes en 2020) selon l'Institut d'études géologiques des États-Unis (USGS), ces quatre pays partagent 82% des réserves mondiales identifiées, et 95% de la production minière. Et c'est la Chine, qui produit 70% des batteries électriques utilisées dans le monde, qui tire son épingle du jeu. Pékin est en effet leader dans la transformation du lithium, raffinant 60% de ce métal. Pour la « souveraineté européenne » on repassera. Regardons tout de même plusieurs projets en Europe, où est produit 1% du lithium dans le monde, des gisements existent aussi, notamment en France. L'or blanc est en effet présent dans les sous-sols français du Massif central et armoricains, ainsi qu'en Alsace
D'ici à 2026, le Portugal devrait aussi ouvrir une vaste exploitation à ciel ouvert, au nord du pays. Mais au Portugal, ce projet d'exploitation minière, censé atteindre une capacité de production de 35.000 tonnes de lithium par an (de quoi équiper 700.000 véhicules électriques), se heurte à la résistance de la population et des ONG de défense de l'environnement, qui craignent un désastre écologique. Une crainte partagée dans d'autres pays, comme en Serbie, où l'ouverture d'une mine a été simplement annulée en janvier 2022.
De la même manière, en France, l'idée de Barbara Pompili en 2021, alors ministre de la Transition écologique, d'exploiter du lithium à Tréguennec, en Bretagne, avait provoqué un rejet catégorique de la population. Car si le lithium apparaît comme une alternative "propre" au pétrole, son exploitation est très gourmande en eau comme on l’a vu plus haut, et produit des déchets qui menacent de polluer l'air, l'eau ou les sols.
La demande de cet "or blanc", dont le prix a déjà explosé (prix multiplié par cinq en un an) va continuer d'augmenter : elle devrait être multipliée par 40 entre 2020 et 2040, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE). En janvier 2022, avec l'explosion de la demande, le carbonate de lithium — dont le prix sert de référence dans l’industrie des batteries — se vendait autour de 45.000 euros la tonne, contre 6430 euros un an plus tôt, en janvier 2021. Un prix multiplié par 5 en douze mois, et continue d'augmenter. En 2022, il devrait atteindre 55.000 euros la tonne, selon les estimations du Benchmark Mineral Intelligence (BMI). Un prix qui devrait rester élevé dans les sept à huit prochaines années, comme le prévoyait l'un des géants américains du secteur, Albemarle, en août dernier. En terme de pouvoir d’achat on repassera aussi ...
Cette course effrénée vers le tout électrique sans aucune étude d'impact, sans certitude que le changement climatique soit d'origine anthropique, sans réel débat sérieux à part être taxé de complotiste montre une fuite en avant de la supranation technocratique. Rien que pour électrifier tous les moyens de transport, nous aurions besoin d’environ 40 réacteurs nucléaires de 1 GW, ou de 40 000 hectares de panneaux photovoltaïques — soit quatre fois la surface de Paris ! — ou de 50 000 éoliennes. Les européistes sont dans la certitude de leurs croyances, se prétendent tolérants ils cherchent à convaincre par la calomnie, la censure, l'interdiction, l'obligation, la critique, le mépris ou le déni. Ils se replient sur eux-même, s'enfoncent dans leurs contradictions, entrainant les peuples qui la composent vers la paupérisation et l'abandon de l'esprit critique, l'esprit de synthèse. L'Union européenne finira comme l'URSS, par s'effondrer par antagonisme et par le réveil de ceux qui n'ont eux pas peur de la liberté et qui préparent dèjà le monde d'après. "Il est interdit d'interdire" disait-on en 1968, en 2024 le slogan de l'Union européenne serait "il est obligatoire d'interdire".
#Frexit
Patrice Cali, membre du bureau politique de l'UPR