Depuis plus de 10 ans, Provence Granulats tache de développer une carrière dans le Var. Cette dernière permettrait d’extraire des pierres afin d’accompagner l’essor immobilier régional et de créer des emplois. Néanmoins les retournements de situation se multiplie du fait de l’opposition des riverains, élus et associations qui se rassemblent afin de dénoncer le projet.

Pour les opposants, la carrière est en effet pourvoyeuse de nombreuses externalités négatives : 

• Risque d’explosion attaché à l’utilisation d’explosifs à proximité d’un site SEVESO II, stockant du nitrate d’ammonium,
• Risque d’effondrement du terrain par l’établissement de bâtiments et d’infrastructures, au-dessus d’une ancienne mine de bauxite,
• Perte de biodiversité du fait de l’artificialisation de vastes espaces au cœur du parc régional de la Sainte Beaume, zone classée Natura2000,
• Mise en dangers d’espèces de Chiroptères protégées,
• Pollution de la principale nappe phréatique du Var et bouleversement du cycle naturel d’écoulement de l’eau dans la zone.

En dépit de nombreuses mobilisations et manifestations, les études préalables au projet reçoivent un accueil favorable par la Préfecture. Provence Granulats assure que les risques seront minorés et compensés et obtient l’agrément d’exploiter le site. L’obtention du permis de construire nécessitera de faire pression sur les élus locaux mais sera finalement acquise.

Disposant des moyens nécessaires, le carrier imagine alors pouvoir commencer les travaux. Mais ce sera sans compter sur les recours juridiques déposés et l’établissement d’une ZAD sur le site. Le bras de fer est engagé entre la société qui tâche de bloquer les accès aux mines et de barricader le vaste espace boisé convoité et des humains motivés par la préservation de leur avenir.