La magie des arbres
1) La filtration
On sait depuis longtemps que l'eau qui se trouve dans les arbres est parfaitement potable, bien qu'elle vienne de la pleine terre.
Cette eau, sève, est récoltée chaque année dans plusieurs espèces d'arbres. Par exemple le bouleau ou l'érable.
Cette récolte peut se faire seulement pendant une période courte, juste après le sommeil hivernal.
A cette période, la circulation dans l'arbre repart. Pendant l'hiver, l'arbre a conservé une petite réserve de sève élaborée, justement pour ce réveil.
L'arbre va commencer à consommer cette sève élaborée pour la production de bourgeons. De ces bourgeons naîtront des feuilles qui commenceront à produire du sucre par photosynthèse. Ce qui troublera la récolte de sève.
C'est cette consommation de sève élaborée qui remet en mouvement la circulation générale de l'eau dans l'arbre. Nous verrons plus loin le mécanisme en détail.
Partant de ce constat, des scientifiques du MIT on testé un système rudimentaire basé sur un petit morceau de branche, faisant le raccord entre deux récipients, l'un contenant une eau impropre à la consommation et un second vide, destiné à recevoir cette eau ainsi filtrée. L'analyse a montré que cette eau est devenue tout à fait potable. On savait que la simple gravité est suffisante pour que l'eau coule à travers la branche, et cela depuis le procédé Boucherie modifié. Il s'agit d'un système simple en vue de la protection du bois. En effet, la sève élaborée attire des insectes ou autres micro-organimes, pour sa haute valeur nutritive. Le procédé Boucherie modifié consiste à « injecter » de l'eau à travers l'arbre pour en chasser l'eau élaborée.
Le problème est que l'utilisateur doit toujours avoir avec lui un ou des morceaux de bois vert.
2) L'énergie
La question s'est longtemps posée de comprendre comment font les arbres pour faire monter de l'eau à plusieurs dizaines de mètres, parfois même à plus de 100 mètres. Diverses possibilités ont été évoquées, la plupart ayant été démontrées comme impossible, comme la pression racinaire par exemple.
Il existe aujourd'hui un consensus, datant d'hypothèses de la fin du XIXème siècle. Ce serait l'évapo-transpiration qui serait le « moteur » de la pompe.
Malheureusement, et comme toujours en sciences, le consensus est l'ennemi de la recherche. Si tout le monde est d'accord, plus personne ne réfléchit.
Nous allons voir que c'est beaucoup plus que la simple évapo-transpiration.
On a vu dans le paragraphe précédent qu la circulation de l'eau dans l'arbre reprend alors qu'il n'y a pas encore de feuilles. D'où viendrait alors cette évapo-transpiration ?
De même, certaines plantes ont, en plus de leurs stomates, des hydathodes, sortes de stomates mais qui n'ont pas de cellules de gardes qui peuvent se refermer pendant la nuit. Sur ces plantes, on peut remarquer au petit matin des gouttes qui se sont formées pendant la nuit sur les feuilles. On pourrait croire à de la rosée matinale, mais il n'en n'est rien, il s'agit de gouttes de sève brute.
Alors que se passe-t-il réellement ?
Le véritable « moteur » de la pompe qui permet à l'eau de monter aussi haut, et ce grâce un effet de pseudo-siphon.
Le lieu d'échange entre la sève brute et la sève élaborée se fait dans une « water cavity » qui se trouvent au-dessus des stomates et où se déroule la photosynthèse qui produit le sucre.
Ce sucre, grâce à l'évapo-transpiration pourra se concentrer et devenir la nourriture de l'arbre. Cette sève élaborée va redescendre dans l'arbre et consommée par celui-ci pour vivre et grandir. Cette descente va créer une « aspiration », cet effet de pseudo siphon. J'utilise ce terme parce qu'il ne s'agit pas d'un vrai siphon où l'extrémité « ejectrice » doit se situer plus bas que l'endroit d'où l'eau est pompée.
Cette force de pompage est relativement faible et ne peut expliquer à elle seule la montée d'eau aussi haut.
Pour comprendre, il faut s'intéresser à la capillarité.
Il existe une formule (que certains appellent LOI) de Jurin, qui fait référence et qui permet de prédire la hauteur à laquelle l'eau pourra monter par capillarité en fonction du rayon du tube capillaire.
Cette formule fonctionne, mais c'est plus un « truc » qu'une vraie loi. En effet, dans cette formule, il n'y a pas d'énergie. Or, si quelque chose monte contre la gravité, il doit forcément y avoir de l'énergie qui intervient.
J'ai donc repris ce problème de capillarité comme si rien n'existait.
Comme je viens de dire, si quelque chose monte, il faut de l'énergie qui va effectuer un Travail (au sens physique du terme). Dans ce cas ci, m*g*h.
Quand on observe la capillarité, la première chose qui saute aux yeux (ou devrait), c'est que, quelle que soit la section du tube capillaire, la surface de verre en contact avec de l'eau est toujours identique. Pour rappel, cette surface est de 2*pi*r*h. Et donc si le rayon est deux fois plus petit, la hauteur est double. Cette surface est donc toujours identique.
En ce qui concerne la cause de cette montée, il y a deux écoles. Certains pensent (à tort) que c'est un baisse de pression à la base du ménisque que fait l'eau en haut du tube qui provoque cette montée.
D'autres pensent (à raison) qu'il s'agit des phénomènes de cohésion ET d'adhésion qui l'explique.
Dans de l'eau liquide, les molécules de H2O sont polaires et créent entre elles des liaisons hydrogène. Mais l'énergie reçue sous forme de chaleur (soleil dans la nature) crée de l'agitation qui fait que ces liaisons se font, se défont, se refont,... au rythme de 5 milliards de fois par seconde. Lorsque le hasard fait qu'une molécule d'eau passe à proximité d'une molécule de verre (du tube capillaire), elle sera réellement collée à celle-ci du fait que les molécules de verre ont une polarité supérieure à celle des molécules d'eau.
Il s'agit là d'une énergie bien réelle, et qui ne s'use pas avec le temps.
Si c'est bien là l'énergie et que la surface de contact est toujours la même, la quantité d'énergie ne peut qu'être identique et donc le Travail également. Ce qui est bien le cas. Si la section est deux fois plus petite, la hauteur va doubler mais le volume d'eau sera bien moitié vu qu'il dépend du carré du rayon.
Notre égalité W=m*g*h est donc toujours bien respectée.
De là, on peut aisément calculé l'énergie par unité de surface.
De là, vient l'explication du fait que les arbres peuvent maintenir une colonne d'eau aussi haute.
Si on prend l'exemple d'un tube capillaire qui serait pré-rempli beaucoup plus haut que ce qu'il se passerait par simple « trempage », on remarque que l'énergie est strictement suffisante pour maintenir cette colonne artificiellement créée. Mais il s'agit d'un équilibre très précaire. Or, du fait de l'alourdissement de l'eau du fait de l’absorption d'air du fait de la hauteur de la colonne, celle-ci va s'alourdir. C'est très faible mais suffisant pour rompre cet équilibre très précaire. Et l'eau va donc redescendre pour se stopper à la hauteur naturelle attendue en fonction de la section du capillaire.
Une grande différence entre les capillaires des arbres et un tube en verre, c'est qu'ils ne sont pas lisses comme du verre, ni tout à fait circulaires. De plus, de nombreux de ces capillaires ont des anneaux internes (ou en spirale) qui les rigidifient mais ont pour effet d'augmenter la surface de contact (donc l'énergie) en même temps que ça diminue le volume d'eau. Il n'y a donc plus cet équilibre très précaire qu'on an dans un tube en verre. C'est ce qui explique que lorsqu'on coupe un arbre qui contient des centaines ou milliers de litres d'eau, celle-ci ne s'écoule pas de l'arbre.
On peut se servir de ces principes pour créer un sytème (que j'ai breveté) d'énergie renouvelable non-intermittent. J'ai testé de nombreuses configurations et matériaux différents pour trouver la bonne solution. L'idée est de rendre chacun totalement autonome en énergie et indépendant du réseau, pour une taille et un prix accessible au plus grand nombre.
Vous vous doutez que ça ne plaît guère aux mondialistes.
3) Les arbres et le cycle de l'eau
Quand on pense à l'eau douce, on pense le plus souvent aux cours d'eau et lac. Mais on oublie les arbres qui sont importants dans ce cycle de l'eau.
Le débit : En permanence sut Terre, le débit vertical de bas en haut dans les arbres est de plus de 7 millions de m3 par seconde. Soit 32 fois le débit de l'Amazone, ou 170 fois le débit du fleuve Congo.
Le volume : Rien que dans les arbres, sans tenir comptes des autres végétaux, le volume d'eau douce stockée en permanence est de 100 à 200 fois le volume du Lac Baïkal, qui est le plus grand du monde.
De même, comme les arbres évaporent des grandes quantités d'eau, puisée profondément dans le sol (des racines de plus de 100 mètres ont déjà été trouvées), de très vastes étendues boisées, comme les forêts équatoriales, vont contribuer au cycle de l'eau, en créant leur propres pluies.
Comment ?
Une forêt très vaste et très dense va évaporer des milliers de m3 d'eau chaque jour, eau qui va condenser et retomber sous forme de pluie, permettant ainsi à d'autres espèces végétales (et donc aussi animales) de prospérer en surface sans devoir aller puiser l'eau à grande profondeur. Ces sont les arbres qui font le boulot.