Avec 476 millions de personnes réparties dans plus de 90 pays, les peuples autochtones représentent 5 % de la population mondiale. 15 % du nombre d’individus vivent dans l’extrême pauvreté dans le monde. À l’échelle mondiale, leur espérance de vie peut être de 20 ans inférieure à celle du reste de la population.

Pendant des centaines d'années, la propriété des terres, des territoires et des ressources naturelles des peuples autochtones n’a pas été officiellement reconnue. Ils sont souvent les derniers à bénéficier d'investissements publics dans les services et infrastructures de base, et de multiples obstacles les empêchent de participer pleinement à l'économie formelle, d'accéder à la justice et de s'impliquer dans les processus politiques et décisionnels.

Un lourd passé d'inégalités et d'exclusion a rendu les communautés autochtones plus vulnérables aux effets du changement climatique et aux périls naturels, en particulier aux épidémies telles que la COVID-19. Leur exposition à la pandémie est exacerbée par le manque d'accès aux systèmes nationaux de santé, d'eau et d'assainissement et par les restrictions de déplacement qui ont eu des répercussions considérables sur leurs moyens de subsistance, leur sécurité alimentaire et leur bien-être.

Alors qu’ils possèdent seulement un quart de la surface de la planète, les peuples autochtones sont en réalité les gardiens de 80 % de la biodiversité mondiale. Des études ont montré que la faune, la flore et la biodiversité prospèrent là où résident les peuples autochtones. Malgré cela, nous entendons souvent que les gouvernements négligent cette vérité et dégradent leurs habitats, leurs ressources et leurs espaces de vie au nom du développement, en ce qui concerne la construction des routes à travers l'Amazonie et le développement du tourisme.

Les femmes sont l'épine dorsale des communautés autochtones et jouent un rôle crucial dans la préservation et la transmission des connaissances ancestrales traditionnelles. Bien que les femmes indigènes soient les gardiennes des traditions et des ressources naturelles de leur communauté, elles comptent parmi les personnes les plus vulnérables et marginalisées de la planète.

Il faudrait envisager de défendre les droits, les cultures et les moyens de subsistance des peuples autochtones du monde à travers toutes sortes de médias et de discours internationaux. C’est l'un des moyens les plus compromis de préserver la survie des communautés indigènes.

Héritiers de la Terre

Les peuples autochtones constituent une partie cruciale non seulement de l'histoire de notre planète, mais aussi de la façon dont les êtres humains en sont venus à créer des systèmes pour mener une vie fructueuse. Leurs cultures, leurs coutumes et leurs traditions sont intéressantes à découvrir pour leur unicité et pour ce qu'elles nous apprennent sur l'univers et la situation dans son ensemble.

Pour de nombreux groupes autochtones, les systèmes suivis par leurs ancêtres pendant des siècles ont résisté à l'épreuve du temps en leur offrant des résultats positifs.
Le lien spécial des peuples indigènes avec la nature a également conduit à la protection de l'environnement. Cependant, plusieurs communautés sont confrontées à des difficultés et manifestent contre les gouvernements centraux pour contrôler leur vie ; Cela a conduit à des violations des droits des peuples indigènes alors qu'ils leur auraient autrement assuré une vie paisible et harmonieuse.

Les religions monothéistes affirment que les opprimés sur terre deviendront des dirigeants et que les malfaiteurs seront détruits.
Cela implique l'importance de respecter les droits des communautés autochtones et locales, qui sont de plus en plus ignorés à notre époque. C'est un préalable à l'établissement de la justice entre les sociétés urbaines et locales.

La décennie des langues autochtones

De nombreux peuples indigènes préservent toujours leurs langues propres. Environ 4 000 langues sont parlées par les communautés autochtones du monde entier qui sont notamment menacées d'extinction puisqu’elles ne sont ni enseignées à l'école ni parlées en public.
L'ONU a déclaré les années 2022 à 2032 la décennie des langues autochtones. L'objectif est d'attirer l'attention sur les langues en voie de disparition, car perdre une langue, c'est perdre une facette importante de l'histoire et de la culture d'un peuple.