Nous pouvons réduire le gaspillage alimentaire.
Arash Derambarsh : La loi contre le gaspillage alimentaire est une innovation majeure dans la lutte contre le réchauffement climatique
Biographie de l’auteur
Arash Derambarsh est adjoint au maire en charge du développement durable dans la commune de Courbevoie. Il est à l'origine de la loi contre le gaspillage alimentaire votée le 3 février 2016 en France. En Suède, en 2019, il a reçu le « WIN WIN Gothenburg Sustainability Award ».1
https://www.arashderambarsh.eu/biographie
 

Selon les statistiques de la FAO, à l'échelle mondiale, « 13 % de la nourriture est perdue dans la chaîne de distribution, depuis la récolte jusqu'à la vente au détail et 17 % supplémentaires de la nourriture sont gaspillés au niveau des ménages, de la restauration et de la vente au détail ».2

Ces dernières années, la demande de produits alimentaires n’a cessé de croître, en raison des tendances démographiques et de l’évolution des habitudes alimentaires. Les restrictions auxquelles l’agriculture est confrontée – telles que les limites de rendement, l’intégration technologique, les catastrophes naturelles, le changement climatique, la perte de terres agricoles liée à l’urbanisation et la rareté des ressources en eau – exercent une pression croissante sur la productivité agricole.

Pour assurer l’approvisionnement alimentaire, la réduction des pertes et du gaspillage pourrait être un levier clé en plus d’augmenter la productivité agricole. Il est impossible de faire une distinction claire entre les deux concepts de « pertes » et de « gaspillage » en raison de la grande variété de circonstances dans lesquelles ils surviennent selon les pays.

Selon des sources de la FAO, 30 % de la production mondiale est gaspillée.3

Non seulement cela représente une perte importante de ressources alimentaires, mais cette quantité vertigineuse est également à l’origine de nombreux autres problèmes, tels que la dégradation de l’environnement, l’insécurité alimentaire et de réelles difficultés économiques.

La lutte contre le gaspillage alimentaire est donc un élément nécessaire et essentiel pour promouvoir la durabilité, réduire la faim et construire des systèmes alimentaires plus résilients et plus efficaces.

Chaque année, de l’agriculteur au consommateur final, 1,3 milliard de tonnes de nourriture sont perdues ou gaspillées. La proportion élevée de pertes et de gaspillages alimentaires est plus qu’inquiétante. Chaque année, on estime que 1,3 milliard de tonnes de nourriture, soit l'équivalent de près de la moitié des réserves mondiales de céréales, sont malheureusement gaspillées ou perdues, depuis la production agricole jusqu'au consommateur final. Pour atténuer ce problème, des efforts concertés sont nécessaires de la part de tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement alimentaire.

Le phénomène du gaspillage alimentaire touche aussi bien les pays en développement que les pays développés.
En effet, les pays développés et les pays en développement gaspillent ou perdent à peu près la même quantité de nourriture chaque année, soit respectivement 670 et 630 millions de tonnes.

A l’echelle de la chaine agroalimentaire, ce gaspillage va de la production à la consommation. Environ 88 millions de tonnes de cette quantité se trouvent uniquement dans l'UE.4

D’ici 2050, la population mondiale actuelle aura augmenté de 2,3 milliards, selon les estimations de la FAO.

Selon les mêmes statistiques de l'ONU, la population mondiale atteindra 11 milliards d'ici 2100 et 9 milliards d'ici 2050.5

Pour répondre aux besoins alimentaires actuels, la production alimentaire devra augmenter considérablement. Il sera donc essentiel d'augmenter, voire d'intensifier, production alimentaire afin de répondre à tous les besoins alimentaires de cette population.

C'est pour cette raison que la FAO envisage une augmentation de 70 % de la production actuelle pour répondre aux besoins alimentaires de la population d'ici 2050.6

Cependant, avec autant de nourriture gaspillée chaque année, il ne suffira pas d’augmenter simplement la production.

En gardant un oeil attentif sur les habitudes et les demandes des consommateurs, nous devrons mettre en oeuvre des stratégies audacieuses à chaque maillon du système alimentaire. Les chances de réussite des mesures correctives sont possibles à ces niveaux. Il est plus qu'évident que pour à la fois « nourrir plus » et « nourrir mieux », une synergie d'actions entre les différents acteurs est plus qu'essentielle.7

Le gaspillage alimentaire et l’insécurité alimentaire sont intrinsèquement liés et interdépendants. Avec des conséquences à la fois environnementales et sociales, le gaspillage alimentaire est un problème majeur auquel est confrontée la population mondiale. Elle entraîne la perte de ressources précieuses et a un impact négatif sur les personnes disposant de ressources intermédiaires, qui peuvent se retrouver en situation d’insécurité alimentaire.

C’est la raison fondamentale pour laquelle le concept d’insécurité alimentaire est le plus souvent réduit à la question de l’accessibilité à la nourriture, non seulement en quantité suffisante mais aussi en qualité. Cependant, pour prendre en compte les aspects socioculturels et politiques associés à l’alimentation, une approche plus large est nécessaire. Prise par le prisme des enjeux sociaux et politiques, l’insécurité alimentaire doit nous amener à réexaminer les questions juridiques qui en découlent, comme en témoigne l’histoire du droit à l’alimentation.

Comme le soulignent Nicolas Bricas, Damien Conaré et Marie Walser8, la dimension politique et relationnelle de l’alimentation transcende de nombreux domaines et exerce une profonde influence sur le monde. Au lieu de la considérer comme un domaine isolé, une approche écologique de l’alimentation propose de l’utiliser comme un levier pour repenser notre société en crise. Cela dit, le citoyen-consommateur, en tant qu'acteur spécifique, doit être convaincu de l'importance de lutter contre le gaspillage alimentaire et s'approprier cette démarche, d'où l'importance de l'éducation, de la formation et de la communication tout au long de la vie.

De ce point de vue, les causes de l’insécurité alimentaire sont multiples et complexes. Ils peuvent être liés à des facteurs économiques, sociaux, politiques ou individuels.

Autrement dit, l'insécurité alimentaire a diverses causes, dont le gaspillage alimentaire, illustré par le fait que 30 % des produits alimentaires vendus dans les supermarchés sont jetés, d'où l'émergence des « mangeurs de déchets », un phénomène qui prend de l'ampleur, par idéologie. pour les uns (lutte contre la société de consommation), par nécessité pour la majorité.9

De même, une alimentation irresponsable, caractérisée par une consommation excessive de viande, a des conséquences néfastes sur la santé et l’environnement. Cela dit, selon une enquête menée par l'Observatoire bruxellois de la consommation durable, en 2001 « le gaspillage alimentaire représentait 7,6 % en poids des déchets ménagers, dont 3,1 % de produits périmés et 4,5 % de produits ouverts ».

Les campagnes 2004 montrent une diminution du poids de la fraction « fraîchement gaspillée » (de 30,4 kg par ménage et par an à 23,1 kg par ménage et par an) et une augmentation du pourcentage en poids de la fraction de produits ouverts (de 4,5% à 5,6 %) dans les déchets ménagers.10

Les produits ouverts sont principalement (plus de 80% du flux) : des plats cuisinés (33%), du pain (28%), des fruits et légumes (22%). Les principaux aliments périmés sont les fruits et légumes frais (plus de 60 % en moyenne).

Aussi, quelque 265 millions de tonnes de viande sont produites annuellement pour seulement 0,1% des mangeurs privilégiés qui consomment annuellement la bagatelle de 100 kg de viande par personne. Et si une telle consommation dépasse largement les besoins de notre organisme et s’avère même nocive pour la santé, elle s’accompagne également d’autres effets délétères.

Car ce bétail consomme 60% de la production céréalière mondiale, soit la bagatelle de 670 millions de tonnes, qui échappent donc à la consommation humaine, occupe 78% des terres agricoles mondiales, soit autant d'hectares qui ne peuvent donc être consacrés à la production de denrées alimentaires.11

Et qu’en est-il lorsqu’on apprend qu’il faut 25.000 litres d’eau pour produire 100 g de boeuf, alors que de nombreuses populations n’ont pas d’eau potable, pourtant indispensable à leur survie ? Ou même qu’il faut 17 cal de nourriture végétale pour produire 1 cal de boeuf ?

Ensuite, le gaspillage alimentaire et l’insécurité alimentaire sont deux phénomènes qui doivent être combattus de manière concertée. En effet, le gaspillage alimentaire, avec ses multiples ramifications, génère des impacts délétères sur l’environnement, l’économie et la société, tout en posant un défi éthique face à la persistance de la faim dans le monde. En termes simples, le gaspillage alimentaire a également un impact à long terme.

Cela compromet la sécurité alimentaire et la stabilité climatique de la planète. En effet, le gaspillage alimentaire représente 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit plus que les émissions de l'aviation civile.12

Elle contribue également à la dégradation des sols, à la surexploitation des ressources en eau et à la perte de biodiversité.

Cela représente finalement un coût économique énorme, estimé à 1 000 milliards de dollars par an. La lutte contre l’insécurité alimentaire devient donc un défi complexe qui nécessite une approche globale. Elle doit impliquer tous les acteurs de la société, des pouvoirs publics aux associations caritatives, en passant par les entreprises et les citoyens. Une approche fondée sur les droits sera donc essentielle pour lutter contre l’insécurité alimentaire. Elle consistera à reconnaître le droit de chacun à une alimentation adéquate et de qualité.

Cela garantira que les personnes en situation d’insécurité alimentaire auront accès à la nourriture dont elles ont besoin.

Face au gaspillage alimentaire, des formes d’organisation citoyenne ont émergé pour lutter contre la faim, en récupérant, redistribuant ou transformant les aliments destinés à être jetés. Ces initiatives ont pris diverses formes, selon les acteurs impliqués, les modalités d'intervention, les objectifs poursuivis et les bénéficiaires ciblés. Par exemple, les banques alimentaires, créées dans les années 1960 aux États-Unis, collectent les surplus auprès des producteurs, des distributeurs et des consommateurs, et les distribuent à des associations caritatives.

Les disco-soupes, apparues dans les années 2010 en Allemagne, organisent des événements festifs où les participants cuisinent et mangent ensemble des fruits et légumes invendus ou abîmés. Enfin, les applications « anti-gaspi », développées dans les années 2010, mettent en relation commerçants et consommateurs, pour leur proposer des produits à prix réduit avant leur date de péremption. Cet article vise à apporter une contribution aux racines historiques et aux débats juridiques autour du gaspillage alimentaire, de l'Antiquité à nos jours, en mettant en avant les différentes initiatives citoyennes pour contrer ce fléau.

Ainsi, dans l'Egypte pharaonique, la nourriture était considérée comme sacrée et le gaspillage comme un péché, selon le livre « Aux origines du gaspillage alimentaire ». Dans la Rome antique, au contraire, le gaspillage était signe de richesse et de pouvoir, et les banquets somptueux étaient fréquents, comme le rapporte l'article « Gaspillage alimentaire : quelles conséquences pour la planète ». Au Moyen Âge, l'Église condamnait le gaspillage comme un vice, et prônait la charité envers les pauvres, selon le livre « Histoire de l'alimentation, de la préhistoire à nos jours ». À l’époque moderne, le gaspillage était dénoncé comme un gaspillage de ressources, et des lois étaient promulguées pour le limiter, notamment en période de guerre ou de famine.

À l’époque contemporaine, le gaspillage était reconnu comme un problème majeur et des initiatives ont été prises pour le réduire, tant au niveau national qu’international, comme le souligne le rapport 2021 du PNUE sur l’indice du gaspillage alimentaire. Cela nous a amené à souligner la nécessité d'une approche intégrée et participative impliquant l'ensemble de la société, des producteurs aux consommateurs, en passant par les pouvoirs publics, les entreprises et les associations. Par ailleurs, il est nécessaire d’élargir le concept d’insécurité alimentaire en y intégrant les dimensions sociales et politiques, révélant ainsi les enjeux juridiques sous un nouveau jour.
A cet égard, l'importance de l'éducation dès le plus jeune âge est soulignée, ainsi que l'implication du citoyen-consommateur dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Ainsi, au-delà des efforts concrets présentés, il est important d’appeler à un changement de paradigme dans la lutte contre l’insécurité alimentaire, en reconnaissant les dimensions identitaires, sociales et culturelles de cette question, et en redéfinissant les contours d’une protection juridique adéquate pour tous.

Cela conduit à repenser le système alimentaire dans son ensemble, en favorisant une production plus respectueuse de l'environnement, une distribution plus équitable et une consommation plus responsable13. Il est également essentiel de renforcer la coopération entre les différents acteurs, du niveau local au niveau mondial, et de sensibiliser le public à l’importance de réduire le gaspillage alimentaire.

Enfin, il est possible de s'inspirer des bonnes pratiques existantes, qui montrent qu'il est possible de valoriser les aliments invendus ou endommagés, en les transformant en produits utiles ou en énergie. En fin de compte, il est essentiel de faire la distinction entre garantir simplement l’accès à la nourriture et garantir un accès digne et durable pour tous. Globalement, cette distinction révèle les enjeux complexes liés à la « gastronomie de la faim » et souligne la nécessité d’une protection juridique adéquate pour lutter contre les inégalités et les exclusions sociales autour de l’alimentation.

En effet, tous les scientifiques, données et rapports internationaux confirment qu’il existe une urgence climatique pour réagir et prendre des mesures concrètes pour le changement. Réduire le gaspillage alimentaire est l’une des trois principales solutions pour lutter contre le réchauffement climatique. Nous disposons d’un levier puissant pour préserver l’Humanité. Ceci a été mis en oeuvre dans la Ville de Courbevoie (France).

Ainsi, depuis le 11 février 2016 14, date d'adoption de la loi obligeant les supermarchés de plus de 400 m2 à reverser leurs invendus consommables à des associations caritatives, ses effets bénéfiques sont indéniables.

Cette loi a rapidement prouvé ses effets bénéfiques : plus de 10 millions de repas sont distribués chaque année en France 15. Cela représente une augmentation de 22 % des dons alimentaires destinés aux associations caritatives.16

Si la loi contre le gaspillage alimentaire était considérée comme innovante et révolutionnaire, une ville française comme Courbevoie City a fait office de pionnière en son application.

La Ville de Courbevoie a reçu les agents de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le 2 vendredi février 202417. Ils sont venus de Rome pour constater par eux-mêmes l'officialisation d'un chiffre record : 400 000 repas ont été économisés et redistribués à des associations caritatives pour que les pauvres puissent manger à leur faim.18

Même dans une ville qui apparaît comme une ville riche, les pauvres ont de multiples visages : classe moyenne, mère ou père célibataire élevant leurs enfants, fonctionnaire, retraité, étudiant ou chômeur. La pauvreté augmente.

Ainsi, le Secours Catholique estime que près de 10 % des Français ont eu recours à l'aide alimentaire en 2020.19

En effet, « entre 5 et 7 millions de personnes » ont eu recours à l'aide alimentaire en 2020, alerte le Secours Catholique dans son rapport annuel sur l'état de la pauvreté en France publié jeudi, à partir des données de la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS).

La Ville de Courbevoie fait preuve d'inventivité et de débrouillardise dans sa lutte contre le gaspillage alimentaire.20

Depuis 2020 et depuis six ans, la ville de Courbevoie a apporté des réponses concrètes à cette crise économique en prolongeant la loi française contre le gaspillage alimentaire.21

Car en effet, depuis le 11 février 2016, la règle interdisant le gaspillage alimentaire est limitée aux magasins de plus de 400 mètres carrés. Puisque la loi est responsable de la distribution de plus de 10 millions de repas par an, ses effets positifs se sont immédiatement fait sentir.

La mise en oeuvre généralisée de cette législation a abouti à des améliorations tangibles en matière d’accessibilité alimentaire, de normes nutritionnelles et de bien-être social. En garantissant une distribution efficace et équitable des repas, en particulier aux populations vulnérables, la loi a rapidement réduit la faim et l'insécurité alimentaire dans les communautés à travers le pays. De plus, ses mesures proactives visant à réduire le gaspillage alimentaire et à promouvoir des pratiques de consommation durables ont produit des bénéfices environnementaux, amplifiant encore ses effets positifs.

Une augmentation de 22 % des dons alimentaires destinés aux associations.22

Et tout le monde a applaudi cette loi.

Mais au niveau local, il a fallu aller beaucoup plus loin. En effet, les deux tiers des trente et un supermarchés implantés à Courbevoie sont exemptés de l'obligation légale puisque leur surface de vente est inférieure à 400 m².

Il a donc été décidé qu'avec l'aide de plusieurs start-up et acteurs sociaux et économiques, une charte contre le gaspillage alimentaire serait votée chaque année dans tous les domaines d'activité de la ville :

• 2020 avec tous les supermarchés situés dans la ville sans délimitation de zone
• 2021 avec restauration hospitalière
• 2022 avec restauration scolaire
• 2023 auprès des commerces alimentaires (restaurants, boulangeries, marchés)
• 2024 avec les maisons de retraite

Ces chartes d'engagement, une première en France, ont de multiples objectifs :

• Créer des synergies pour que chacun puisse prendre part à ce combat et adapter ses pratiques
• Participer à la sensibilisation du grand public à la lutte contre le gaspillage alimentaire
• Contribuer à réduire l'impact économique de ces déchets
• Mettre en place des partenariats de dons alimentaires en faveur des associations conformément à la loi
• Promouvoir les partenariats avec les associations municipales
• Organiser des promotions « anti-gaspi », notamment pour les produits proches du DLC
• Proposer des ventes en gros ou à l'unité afin d'adapter les quantités achetées et réduire les emballages
• Favoriser le développement des produits frais, et développer des opérations marketing de sensibilisation (par exemple : opération « Fruits et Légumes Moches », etc.)
• Animer une discussion avec les fournisseurs afin de définir une stratégie de contrôle contre le gaspillage alimentaire (chartes qualité produits, etc.)
• Agir pour valoriser les déchets.

Par ailleurs, le 24 octobre 2022, Avec le Maire de Courbevoie Jacques Kossowski, nous avons organisé une réunion de travail à l'Assemblée nationale dans le but de proposer un amendement à la législation française contre le gaspillage alimentaire. Les députés Karl Olive et Philippe Juvin étaient présents à la réunion23
La proposition était simple : modifier la loi promulguée le 3 février 2016 et publiée le 11 février 2016.24

Cette loi a fait ses preuves et a donc vocation à évoluer de la façon suivante :

• Réduire la barrière actuelle de 400 m2 pour l'application de la législation aux entreprises alimentaires à au moins 100 m2 pour inclure plus de 5 000 points de vente supplémentaires.
• Augmenter les pénalités pour les commerces qui refusent des aliments de 10 000 euros à 20 000 euros, en remplacement de l'amende actuelle de 5e classe de 10 000 euros.
• Si quelqu'un estime que ses produits invendus sont impropres à la consommation, il sera condamné à une amende double.

Au-delà de cette illustration, il est essentiel de rappeler que le projet « Draw Down » (2020) et le rapport du GIEC (avril 2022) ont affirmé que la réduction du gaspillage alimentaire est l’une des trois principales solutions pour lutter contre le réchauffement climatique.

Ce qui prouve que le vote de la loi contre le gaspillage alimentaire est une innovation majeure dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Ainsi, le gaspillage alimentaire et l’insécurité alimentaire sont deux problèmes importants qui affectent le système alimentaire mondial. Selon l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), environ un tiers de tous les aliments produits pour la consommation humaine sont perdus ou gaspillés dans le monde. Ce gaspillage alimentaire représente non seulement une perte économique importante, mais a également de graves impacts environnementaux et sociaux. Parmi les impacts, on peut souligner l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre, la pénurie d’eau et la malnutrition. Parallèlement, l’insécurité alimentaire reste un problème urgent.

Des millions de personnes dans le monde n’ont pas accès à une alimentation suffisante, sûre et nutritive. Qu Dongyu, Directeur général de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), affirme : « Le gaspillage alimentaire est un problème mondial qui affecte l'environnement, l'économie et la sécurité alimentaire. Nous devons agir pour réduire le gaspillage alimentaire et promouvoir des systèmes alimentaires durables. En travaillant ensemble, nous pouvons créer un système alimentaire plus résilient et durable qui fournit à tous une alimentation suffisante, sûre et nutritive ».25

Malgré les efforts visant à accroître la production alimentaire, la réduction du gaspillage alimentaire et la garantie d'un accès durable à la nourriture pour tous sont essentielles pour atteindre l'objectif de la FAO d'ici 2050 d'une augmentation de 70 % de la production alimentaire.

Notre analyse vise à explorer les facteurs contribuant au gaspillage alimentaire, à mettre en évidence des solutions efficaces et à proposer une approche coordonnée à l’échelle mondiale pour lutter contre le gaspillage alimentaire et l’insécurité alimentaire. Le gaspillage alimentaire et l’insécurité alimentaire sont deux problèmes urgents qui ont un impact significatif sur le système alimentaire mondial.

Selon l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), environ un tiers de tous les aliments produits pour la consommation humaine sont perdus ou gaspillés dans le monde, ce qui représente environ 1,3 milliard de tonnes par an (FAO, 2019).

Ce gaspillage alimentaire représente non seulement une perte économique importante, mais a également de graves impacts environnementaux et sociaux. Par exemple, le gaspillage alimentaire contribue, entre autres défis, à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre, à la pénurie d’eau et à la malnutrition (FAO, 2019).

D’un autre côté, l’insécurité alimentaire reste un problème urgent. Des millions de personnes dans le monde n’ont pas accès à une alimentation suffisante, sûre et nutritive (FAO, 2021).

Selon le Directeur général de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), Qu Dongyu, le gaspillage alimentaire est un problème mondial qui affecte l'environnement, l'économie et la sécurité alimentaire. Il soutient que la réduction du gaspillage alimentaire et la promotion de systèmes alimentaires durables sont essentielles pour atteindre l'objectif de la FAO d'augmenter de 70 % la production alimentaire d'ici 2050 (FAO, 2021).

Garantir un accès durable à l’alimentation pour tous est crucial pour atteindre cet objectif. Le gaspillage alimentaire se produit à différentes étapes de la chaîne d’approvisionnement alimentaire. Par exemple, le gaspillage alimentaire peut survenir lors de la récolte, de la transformation, du transport et du stockage. Ainsi que dans les milieux de vente au détail et de consommation (FAO, 2019). Dans les pays développés, le gaspillage alimentaire est souvent dû au comportement des consommateurs, comme acheter trop de nourriture, ne pas utiliser les restes et jeter les aliments proches de leur date de péremption (FAO, 2019).

En revanche, dans les pays en développement, le gaspillage alimentaire est plus susceptible de se produire en raison d’infrastructures inadéquates, telles que des installations de stockage inadéquates, des transports médiocres et un accès limité aux marchés (FAO, 2019). Les impacts environnementaux du gaspillage alimentaire sont importants. Par exemple, le gaspillage alimentaire contribue à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre, représentant environ 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (FAO, 2019). Le gaspillage alimentaire contribue également à la pénurie d’eau, car il faut d’importantes quantités d’eau pour produire des aliments qui sont finalement gaspillés (FAO, 2019). En outre, le gaspillage alimentaire peut avoir des impacts négatifs sur la biodiversité, car il peut conduire à une surexploitation des terres et d’autres ressources naturelles (FAO, 2019).

Les impacts sociaux du gaspillage alimentaire sont également importants. Par exemple, le gaspillage alimentaire peut contribuer à la malnutrition, en particulier dans les pays en développement, où le gaspillage alimentaire peut exacerber l’insécurité alimentaire existante (FAO, 2019). En outre, le gaspillage alimentaire peut avoir des impacts négatifs sur les systèmes alimentaires, en particulier dans les communautés agricoles à petite échelle, où le gaspillage alimentaire peut compromettre la viabilité économique de la production alimentaire (FAO, 2019).

Pour lutter contre le gaspillage alimentaire et l’insécurité alimentaire, plusieurs solutions efficaces peuvent être mises en oeuvre.

Par exemple, la réduction du gaspillage alimentaire peut être obtenue grâce à une meilleure gestion des stocks, à l’amélioration des infrastructures de transport et de stockage et à la promotion de l’éducation et de la sensibilisation des consommateurs (FAO, 2019).

De plus, le gaspillage alimentaire peut être réduit grâce à l’utilisation de technologies innovantes, telles que l’agriculture de précision, qui peuvent contribuer à réduire le gaspillage alimentaire dans le processus de production (FAO, 2019). Pour lutter contre le gaspillage alimentaire et l’insécurité alimentaire, une approche coordonnée à l’échelle mondiale est nécessaire.

Cela peut impliquer la mise en oeuvre de politiques et de réglementations qui soutiennent des systèmes alimentaires durables. Il comprend des objectifs de réduction du gaspillage alimentaire, des incitations à la réduction du gaspillage alimentaire et la promotion de pratiques agricoles durables (FAO, 2019).

De plus, la coopération et la coordination internationales peuvent contribuer à promouvoir le partage des connaissances et des meilleures pratiques. Ainsi que pour soutenir le développement de systèmes alimentaires durables dans les pays en développement (FAO, 2019).

En fait, le gaspillage alimentaire et l’insécurité alimentaire sont deux problèmes urgents qui ont un impact significatif sur le système alimentaire mondial. En réduisant le gaspillage alimentaire et en promouvant des systèmes alimentaires durables, il est possible d'atteindre l'objectif de la FAO d'augmenter de 70 % la production alimentaire d'ici 2050, tout en relevant les défis environnementaux et sociaux. Une approche coordonnée à l’échelle mondiale est nécessaire pour lutter contre le gaspillage alimentaire et l’insécurité alimentaire.

Cela implique la mise en oeuvre de politiques et de réglementations qui soutiennent des systèmes alimentaires durables. Ainsi que la promotion du partage des connaissances et des meilleures pratiques. En travaillant ensemble, nous pouvons créer un système alimentaire plus résilient et durable qui fournit à tous une alimentation suffisante, sûre et nutritive.

       I- Facteurs contribuant au gaspillage alimentaire

Le gaspillage alimentaire est un problème complexe auquel contribuent divers facteurs. Ces facteurs comprennent : les inefficacités de la chaîne d’approvisionnement et les pratiques de consommation. Selon la FAO, les pertes et gaspillages alimentaires se produisent tout au long de la chaîne d’approvisionnement alimentaire, de la production à la consommation (FAO, 2019). Les inefficacités de la chaîne d’approvisionnement, telles qu’un stockage, un transport et des infrastructures médiocres, contribuent largement au gaspillage alimentaire (FAO, 2019). Par exemple, dans les pays en développement, des installations de stockage inadéquates et des infrastructures de transport médiocres entraînent d’importantes pertes alimentaires, tandis que dans les pays développés, le gaspillage se produit au niveau de la vente au détail et du consommateur (FAO, 2019).

Les pratiques de consommation contribuent également au gaspillage alimentaire. La surconsommation, le gaspillage alimentaire dans les ménages et les dates de péremption des aliments sont des facteurs importants. Selon une étude du Natural Resources Defense Council (NRDC), les consommateurs américains gaspillent environ 40 % de leurs achats alimentaires (NRDC, 2012).

En outre, la pandémie de COVID-19 a eu un impact significatif sur les chaînes d’approvisionnement alimentaire, entraînant une augmentation du gaspillage alimentaire en raison de perturbations dans la chaîne d’approvisionnement, telles que des pénuries de main-d’oeuvre et une baisse de la demande (FAO, 2020).

       II- Des solutions efficaces pour réduire le gaspillage alimentaire

Diverses initiatives ont été mises en oeuvre pour réduire le gaspillage alimentaire, comme la redistribution des invendus alimentaires des supermarchés vers des organisations caritatives. Selon un rapport de la Fondation Ellen MacArthur, la redistribution des surplus alimentaires peut réduire le gaspillage alimentaire de 50 % (Fondation Ellen MacArthur, 2019).

Les technologies innovantes, telles que les applications de suivi du gaspillage alimentaire, peuvent également contribuer à réduire le gaspillage alimentaire en fournissant des informations en temps réel sur les niveaux de gaspillage alimentaire, permettant ainsi aux entreprises de prendre des décisions éclairées (O'Brien, 2019). Les campagnes d’éducation et de sensibilisation peuvent également promouvoir des pratiques de consommation durables. Selon une étude du World Resources Institute, éduquer les consommateurs sur le gaspillage alimentaire et ses impacts peut réduire le gaspillage alimentaire de 15 % (WRI, 2019).

Les systèmes de réfrigération intelligents peuvent également contribuer à réduire le gaspillage alimentaire en surveillant la fraîcheur des aliments et en alertant les consommateurs lorsque les aliments sont proches de leur date de péremption (Liu, 2020).

       III- Le rôle de la communauté internationale dans la lutte contre le gaspillage alimentaire et l'insécurité alimentaire

Les organisations internationales, telles que la FAO et les Nations Unies, peuvent assurer le leadership et la coordination dans la lutte contre le gaspillage alimentaire et l'insécurité alimentaire. Les gouvernements peuvent mettre en oeuvre des politiques et des réglementations pour réduire le gaspillage alimentaire et promouvoir des systèmes alimentaires durables.

Selon un rapport du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), les gouvernements peuvent mettre en oeuvre des politiques telles que des objectifs de réduction du gaspillage alimentaire, la mesure et la déclaration du gaspillage alimentaire et l'éducation à la réduction du gaspillage alimentaire (PNUE, 2019).

Le secteur privé peut également investir dans des systèmes alimentaires durables et soutenir des solutions innovantes pour réduire le gaspillage alimentaire. Selon un rapport du Forum économique mondial, le secteur privé peut investir dans des systèmes alimentaires durables en réduisant le gaspillage alimentaire dans ses chaînes d'approvisionnement, en investissant dans des technologies innovantes et en soutenant des pratiques agricoles durables (Forum économique mondial, 2019). technologies innovantes et soutien aux pratiques agricoles durables (Forum économique mondial, 2019).

En outre, la coopération internationale peut contribuer à créer un système alimentaire plus durable en partageant les meilleures pratiques, la recherche et la technologie.

Par exemple, la stratégie de la ferme à la table de l'Union européenne vise à réduire le gaspillage alimentaire de 50 % d'ici 2030, à promouvoir une production alimentaire durable et à garantir l'accès de tous à une alimentation saine (Commission européenne, 2021).

La collaboration entre les pays et les organisations internationales peut contribuer à créer un système alimentaire plus résilient et plus durable.

       IV- Pourquoi le freeganisme ?

Cette loi contre le gaspillage alimentaire est une innovation majeure dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Malgré toutes ces initiatives et ces coalitions citoyennes et politiques nécessaires pour lutter contre le gaspillage, il est indéniable que la loi contre le gaspillage alimentaire est une innovation législative majeure dans le domaine agroalimentaire.

La toute première raison est que la chaîne alimentaire est dans une situation de déséquilibre. Ainsi, cette chaîne regroupe la production, la transformation, la distribution et la consommation.

La grande distribution étant en situation de monopole et donc en position de pouvoir économique vis-à-vis des petits producteurs et consommateurs, il n’est jamais venu à l’esprit de personne d’interdire à ce puissant lobby de jeter des denrées alimentaires consommables à la poubelle.

C'est la loi du 3 février 2016 qui l'interdisait. Mieux encore, la loi prévoit désormais une amende de 10.000 euros aux grandes surfaces pour altération de produits alimentaires consommables. Les supermarchés ont donc été obligés de changer de comportement.

En revanche, la France a été le pays le plus courageux en la matière car aucun pays de l’Union européenne ni même dans le monde n’a imposé un système législatif aussi coercitif. Les raisons sont multiples, comme la pression des lobbies dans certains États, la volonté de nouer à l’amiable des partenariats entre les associations et les supermarchés ou encore le désintérêt de certains État dans certains cas.

La loi française contre le gaspillage alimentaire constitue donc une innovation majeure dans la lutte contre le réchauffement climatique pour plusieurs autres raisons.

La loi française contre le gaspillage alimentaire représente une avancée significative en matière de préservation de l’environnement et de responsabilité sociale. L’approche innovante de la loi pour réduire le gaspillage alimentaire s’aligne sur les efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique, car la décomposition des aliments gaspillés dans les décharges contribue de manière significative aux émissions de gaz à effet de serre.

La loi a eu plusieurs résultats positifs :

• Réduction des gaz à effet de serre : en détournant les aliments des décharges, la loi contribue à réduire les émissions de méthane, un puissant gaz à effet de serre.
• Optimisation des ressources : elle encourage une meilleure gestion des stocks chez les détaillants alimentaires, conduisant à une utilisation plus efficace des ressources.
• Solidarité sociale : La loi favorise un sentiment de communauté dans la mesure où les supermarchés s'associent à des oeuvres caritatives, au profit de ceux qui en ont besoin.
• Sensibilisation et éducation : il sensibilise le public à la valeur de l'alimentation et à l'importance de réduire les déchets, en influençant le comportement des consommateurs.

La loi, entrée en vigueur en 2016, a depuis inspiré des législations similaires dans d’autres pays, soulignant l’importance d’une consommation responsable et de pratiques durables, même si aucune législation n’est allée aussi loin dans la coercition.

Ceci qui prouve que la France avait la volonté de protéger ses invendus alimentaires, de protéger ses producteurs et d'aider les plus démunis. Les effets de la loi ont été bénéfiques comme nulle part ailleurs.

Au-delà de l’efficacité du don à des associations caritatives, les grandes surfaces, auparavant réticentes à cette idée, ont également compris que les procédures du don alimentaire pouvaient être bénéfiques, en améliorant leur image auprès du public et en réduisant les coûts d’élimination.

Enfin, le succès mondial de cette loi démontre le pouvoir de l’engagement civique et l’impact que des individus déterminés peuvent avoir sur la société. Il rappelle que le changement est possible lorsque les gens se rassemblent pour une cause commune et crée un précédent pour les initiatives futures visant à créer un monde plus juste et plus durable.

La loi française contre le gaspillage alimentaire du 3 février 2016 est donc une clé à utiliser pour répondre à certaines inquiétudes liées au réchauffement climatique.

Cette réponse est positive et s’éloigne des agissements souvent inquiétants de certains militants politisés qui souhaitent la fin de la désindustrialisation.

Le gaspillage alimentaire et l’insécurité alimentaire constituent donc deux défis majeurs. Ces défis nécessitent une approche coordonnée à l’échelle mondiale.

Nous pouvons réduire le gaspillage alimentaire. Et promouvoir des systèmes alimentaires durables. Selon l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le gaspillage alimentaire dans la chaîne d'approvisionnement peut être réduit en mettant en oeuvre de meilleures infrastructures de stockage et de transport par exemple.

En attendant, il est possible de réduire le gaspillage alimentaire dans les ménages grâce à des campagnes d’éducation et de sensibilisation. Des solutions efficaces, telles que des applications de suivi du gaspillage alimentaire et la redistribution des aliments invendus, peuvent également contribuer à réduire le gaspillage alimentaire.

L'Institut des ressources mondiales (WRI) rapporte que l'éducation des consommateurs sur le gaspillage alimentaire et ses impacts peuvent réduire le gaspillage alimentaire de 15 %.

Les systèmes de réfrigération intelligents peuvent également contribuer à réduire le gaspillage alimentaire. Il permet de contrôler la fraîcheur des aliments. Cela aide à alerter les consommateurs lorsque les aliments sont proches de leur date de péremption.

Les organisations internationales, les gouvernements et le secteur privé ont un rôle essentiel à jouer dans la création d’un système alimentaire plus durable. En partageant les meilleures pratiques, la recherche et la technologie, nous pouvons créer un système alimentaire plus résilient et plus durable.

Dans cette situation, nous pouvons garantir une alimentation suffisante, sûre et nutritive pour tous. Par exemple, la stratégie De la ferme à la table de l'Union européenne vise à réduire le gaspillage alimentaire de 50 % d'ici 2030. Leur stratégie vise à promouvoir une production alimentaire durable. Et garantir l’accès de tous à une alimentation saine.

Les ONG, comme le Natural Resources Defense Council (NRDC), soulignent également l’importance de réduire le gaspillage alimentaire et de promouvoir des systèmes alimentaires durables. Selon le NRDC, la réduction du gaspillage alimentaire peut contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à conserver les ressources naturelles et à atténuer l’insécurité alimentaire. En travaillant ensemble, nous pouvons créer un système alimentaire plus durable qui profite à tous.

En conclusion, la réduction du gaspillage alimentaire et la promotion de systèmes alimentaires durables sont essentielles pour parvenir à la sécurité alimentaire et créer un système alimentaire plus résilient et durable.

En s’attaquant aux facteurs contribuant au gaspillage alimentaire, en mettant en oeuvre des solutions efficaces et en promouvant des systèmes alimentaires durables, nous pouvons créer un avenir meilleur pour tous.

 

 

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18. « Hauts-de-Seine : Courbevoie lutte contre le gaspillage alimentaire » (BFM) : https://www.bfmtv.com/paris/replay-emissions/bonjour-paris/hauts-de-seine-courbevoie-lutte-contre-le-gaspillage-alimentaire_VN-202402050155.html
19. « Pauvreté en France : 10% de la population avait besoin d'une aide alimentaire en 2020 » (Université Paris Saclay) : https://www.ritm.universite-paris-saclay.fr/poverty-in-france-10-of-the-population-needed-food-aid-in-2020/
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24. Proposition de loi (17 janvier 2023) https://acrobat.adobe.com/id/urn:aaid:sc:EU:727392be-c20e-4f68-b86d-dcc46fca7193
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