Le développement humain est trop rapide pour permettre à la planète de se régénérer.
Le pouvoir du citoyen sur l’Environnement

L’Environnement est un sujet qui préoccupe la société depuis peu réellement. Pour la simple raison que notre développement en besoins a excessivement décuplé depuis les dernières décennies, entraînant une bien plus forte influence sur l’Environnement. Avec les nouvelles technologies, les hommes ont pu progresser beaucoup plus vite, ne serait-ce que dans la construction, l’agriculture et dans bien d’autres domaines. Cependant cela a généré toujours plus de nouveaux besoins. 

La Mondialisation est l’acteur majeur de ces besoins croissants, et il est clair que l’action des hommes a pris une place considérable dans le développement du Vivant. Aujourd’hui nos besoins sont tellement nombreux et notre travail de construction tellement plus rapide que la Nature n’a pas le temps de s’adapter à ce nouveau fonctionnement. Le développement humain est trop rapide pour permettre à la planète de se régénérer. Il est inutile d’énumérer les dégâts quotidiens causés par l’activité humaine. Et faut-il rappeler que tous ces besoins sont culturels et qu’ils ne sont donc nullement nécessaires ?! Une consommation raisonnée respectant le travail, l’équité dans la répartition des richesses et les processus de production plus équitables, serait une nouvelle façon d’appréhender notre monde sur de nouveaux prismes, le Bien commun, la planète et la Biodiversité.

De plus, partout dans les médias, on nous parle de la fonte des pôles, de l’agonie des ours blancs, du massacre de la faune africaine, sans parler de toutes les catastrophes naturelles dans le tiers monde, la famine et la pauvreté. Bref, on nous présente un monde apocalyptique dans lequel nous devons « survivre » sans vraiment avoir d’autres choix. Or les médias ne nous montrent qu’un point de vue de la réalité. Ils se focalisent sur certains aspects du monde en laissant le reste de côté. Mais cette vision du monde est-elle forcément conforme à la réalité telle qu’elle est ? Il est clair que les médias nous montrent quotidiennement des mauvaises nouvelles, mais ce qui est surtout important à noter est le fait que ces nouvelles nous viennent de l’extérieur. On nous montre les conséquences que l’activité humaine a sur l'environnement, et ce, de manière extériorisée, en nous montrant des images du tiers monde. Cela incite donc à voir le problème ailleurs, avec du recul. En effet le problème nous vient quotidiennement de l’extérieur, on ne peut ainsi que se lamenter sur les misères du monde, de manière passive, sans jamais avoir l’impression de pouvoir y faire quelque chose, puisque celles-ci sont dans des pays lointains du nôtre et donc concrètement inaccessibles.

Pourtant le problème environnemental est partout. Il ne s’agit donc pas de regarder au loin les misères du monde, ou encore de se lamenter dans son coin, de manière passive, mais plutôt de se tourner vers l’intérieur et de simplement se questionner sur l’aménagement de notre quotidien.

On a en effet tendance à voir les choses en grand, en restant aveugles face à notre propre quotidien. Il est clair qu’on ne peut pas sauver le monde, nous ne sommes pas des super-héros tel qu’on nous le montre au cinéma, mais nous pouvons essayer d’améliorer nos façons de faire. Certes c’est moins impressionnant à court terme mais ça influera nécessairement à long terme si on a la conviction. 

On peut ainsi se rendre compte que dans nos propres villes, les espaces verts diminuent, les jardins se minéralisent laissant peu de verdure au sein même des propriétés privées. Les arbres sont entravés par le béton qui recouvre 3\4 des villes, et à leurs pieds ne poussent presque pas d’herbes. Certains arbres tel que les platanes sont coupés en têtard ne laissant de l’arbre que un tronc avec un moignon et aucune possibilité aux oiseaux de nicher. Sur les ronds-points, sur les talus, au bord des routes, l’herbe est régulièrement tondue, ne laissant aucune possibilité aux fleurs de pousser et donc aux insectes de pouvoir venir. On nous parle de la disparition des insectes en ville, ainsi que des hérissons et autres petits animaux qui peuplaient nos villes auparavant, mais en même temps on utilise encore des insecticides, des pesticides et on minéralise de plus en plus tout espace vert susceptible d’y apporter de la vie. Or on le sait bien, sans verdure la Vie n’existe pas, car pas de verdure pas d’oxygène. De plus les arbres apportent non seulement de l’oxygène mais aussi de l’ombre, de la fraîcheur et du bien être. Car faut pas l’oublier les simples couleurs des fleurs, de la verdure apportent de la gaîté et réduisent le stress et la déprime. Les arbres, en tant que poumons verts sont aujourd’hui plus que indispensables dans nos villes car ils ne permettent pas que de baisser les températures, ils consomment également le carbone et rejettent de l’oxygène grâce à la photosynthèse, et au-delà du CO2, ils filtrent les polluants atmosphériques et peuvent aussi capter certaines poussières. Par ailleurs, plus d’arbres réduirait la canicule en ville et éviterait d’utiliser de l’énergie pour les ventilateurs et climatiseurs. Des toits végétalisés retiendraient plus d’humidité. Pourtant on s’obstine à vouloir tout contrôler jusqu’au moindre espace vert, en préférant arracher le peu de verdure qui tente de prendre sa place pour le remplacer par du macadam. Ne venons pas nous plaindre de la déforestation au tiers-monde si nous-mêmes ne sommes pas capables de respecter l’environnement chez nous. 

Combien de déchets sont jetés dans les rues, sur les bords des routes, et cela depuis toujours.

Si chacun y mettait du sien et essayait de préserver au maximum chaque coin de nature, en se responsabilisant vis-à-vis de ses déchets, vis-à-vis de sa consommation, de ses moyens de transports, et si l’on prenait plus soin chez nous de l’environnement, on pourrait alors se tourner vers l’extérieur et seulement se préoccuper de la planète en général. Le changement climatique est irrémédiable mais nous pouvons encore ralentir ses dégâts en réduisant nos besoins considérables en transports polluant et en consommation massive.

Les grèves pour le climat sont positives dans le sens où elles font prendre conscience aux gens de l’ampleur de nos actions sur l’Environnement. Mais il s’agit à présent d’aller voir directement ceux qui sont concernés et de proposer des nouvelles démarches pour améliorer la situation climatique et environnementale. Nous sommes des citoyens et nous avons le droit de proposer des nouvelles démarches à la mairie pour le bien-être de tous. Car c’est bien simple, si personne ne va se plaindre au maire sur l’aménagement de la ville, celui-ci en déduira que tous les habitants sont satisfaits.

Ainsi en changeant les modes de fonctionnements à instaurer à la commune, nous pouvons élargir cette démarche à un niveau régional et alors nous pourrons nous tourner vers l’État lui-même pour tenter d’améliorer les choses. La donne est donc bien simple, commençons par changer nos habitudes du quotidien pour pouvoir proposer plus tard nos recommandations dans nos communes avant de se tourner vers le reste du monde. Nous avons pris des habitudes qu’il faille désormais changer. Ainsi n’ayez pas peur de dire ouvertement ce que vous pensez, mais adressez-vous à ceux qui sont concernés.

Et il y a bien une chose que l’on oublie, sans cette Biodiversité, nous-mêmes ne sommes rien et en détruisant la vie qui nous entoure nous nous détruisons nous-mêmes. Alors ne soyons pas bêtes, et n’oublions pas que nous avons le pouvoir d’agir individuellement !

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