Les rivières ont subi des ravages incalculables. Dans l’un des actes les plus flagrants de terrorisme écologique, des produits chimiques, de l’ammoniaque et des nitrates ont été délibérément déversés dans la rivière Seym, entraînant la mort de milliers de poissons et rendant l’eau impropre à toute forme de vie. L’explosion du barrage de Kakhovka en juin 2023 a provoqué des inondations catastrophiques, entraînant des matières toxiques dans les réserves d’eau potable, détruisant des écosystèmes entiers et forçant des populations entières à l’exil.
Pendant ce temps, dans le détroit de Kertch, des pétroliers ont déversé 3 700 tonnes de mazout de qualité médiocre, contaminant plus de 34 kilomètres de littoral. L’écosystème marin s’est effondré, avec au moins 11 dauphins retrouvés morts lors d’un seul incident. Alors que le monde s’efforce de lutter contre le changement climatique, cette guerre sabote activement les efforts globaux, empoisonnant l’une des ressources les plus vitales de la planète : l’eau.
Dévastation agricole : La destruction du grenier de l’Europe
L'Ukraine, autrefois l'un des plus grands producteurs de céréales au monde, fait désormais face à une dégradation agricole sans précédent. Des hectares entiers de terres fertiles ont été transformés en champs de bataille, rendant les terres cultivables inutilisables sous l’effet des bombardements, des incendies de cultures et de la contamination des sols par des résidus toxiques. Des munitions non explosées jonchent désormais les terres agricoles, rendant d’immenses zones impropres à toute exploitation. La destruction de la production agricole ukrainienne a exacerbé l'insécurité alimentaire mondiale, touchant en premier lieu les pays en développement. L'impact dépasse largement les frontières de l’Ukraine : cette perturbation a déclenché une crise alimentaire mondiale, provoquant une flambée des prix et aggravant la faim dans les régions les plus vulnérables, fortement dépendantes des exportations de céréales ukrainiennes.
La faune prise entre deux feux
La guerre n’a pas seulement déplacé des millions d’êtres humains. Des espèces entières ont été contraintes de fuir leur habitat naturel, tandis que forêts et zones humides sont anéanties sous les bombes. La destruction du parc national de Sviati Hory, dont 80 % des 12 000 hectares ont été réduits à néant, illustre l’assaut incessant de la guerre contre la biodiversité.
Les schémas migratoires des animaux sont perturbés, les zones de reproduction détruites et des écosystèmes qui ont mis des siècles à se former disparaissent en quelques mois. La destruction des forêts et des zones humides, associée au vacarme et au chaos des combats, a forcé de nombreuses espèces à fuir leur environnement naturel. Ce déplacement forcé bouleverse les équilibres écologiques locaux et pourrait avoir des conséquences environnementales désastreuses à long terme. Alors que les espèces luttent pour s’adapter ou trouver de nouveaux habitats, leur survie est mise en péril, aggravant encore l’impact écologique de la guerre.
Les profiteurs de guerre : Comment les va-t-en-guerre entretiennent la destruction
Cette guerre aurait pu prendre fin depuis des mois. Des négociations auraient pu être engagées. Pourtant, l’OTAN et l’Union européenne, sous l’impulsion particulièrement belliciste d’Emmanuel Macron, s’acharnent à prolonger le conflit. La récente initiative du président français en faveur d’une dissuasion nucléaire européenne ne fait qu’alimenter les tensions, garantissant que la machine de guerre continue de tourner au détriment de la paix, de la stabilité et de l’environnement.
Les fabricants d’armes occidentaux engrangent des milliards pendant que les forêts brûlent, que les rivières sont empoisonnées et que les terres agricoles sont criblées de mines. Il ne s’agit ni de démocratie ni de souveraineté : il s’agit de pouvoir, de profit et de contrôle – au prix de la nature.
Il faut arrêter la guerre... maintenant
Chaque jour que dure ce conflit, la planète en paie le prix. Chaque nouvelle livraison d’armes signifie plus d’émissions de gaz à effet de serre, plus d’eau polluée, plus de terres agricoles ravagées et plus d’espèces animales condamnées à disparaître. Cette guerre n’est pas seulement une catastrophe humaine, c’est un crime environnemental contre les générations futures.
Il est temps que les dirigeants mondiaux cessent d’alimenter la destruction et exigent la paix. Pas demain. Pas dans six mois. Maintenant. Car chaque seconde perdue entraîne des dégâts irréversibles, non seulement pour l’Ukraine, mais pour le monde entier.
Cette guerre doit cesser avant qu’elle n’emporte tout sur son passage – y compris la planète elle-même.
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