Bonjour à toutes et à tous, chers lecteurs et chères lectrices. Aujourd'hui, je ne vais pas mâcher mes mots. Je vais vous parler d'un sujet qui nous tient particulièrement à cœur, un sujet qui, semble-t-il ne reçoit pas l'attention qu'il mérite dans les médias sur la situation en Palestine et en particulier à Gaza. Avec le gouvernement israélien qui menace financièrement Haaretz en tentant de restreindre la publicité publique, mettant en péril le dernier bastion de l'opposition juive en Israël. Le quotidien libéral maintient une ligne d'opposition face à la montée de l'extrême droite fascisante et la négation de l'oppression en Palestine.

Haaretz, connu pour révéler des crimes passés et actuels d'Israël, dénonce la colonisation, la radicalisation de la société, et résiste à une vision autoritaire et religieuse, constituant ainsi le seul pôle d'opposition dans le pays, bien que certains critiquent son impact limité sur la société israélienne. L'ensemble des médias y compris en France ont un rôle essentiel dans notre société. Ils sont censés nous informer de manière objective, nous permettre de comprendre le monde qui nous entoure. Mais, franchement, quand il s'agit de la Palestine, c'est comme si les règles du jeu changeaient.

Trop souvent, les médias ne font que gratter la surface de ce qui se passe réellement là-bas car Israël n’autorise pas l’entrée aux journalistes étrangers. On nous montre des images déchirantes, des cris de détresse, mais on ne nous explique peu pourquoi cela se produit. On nous vend une histoire tronquée, une version édulcorée de la réalité. Gaza n'est pas simplement une zone de conflit lointaine. Il y a des gens, des familles, des enfants qui vivent chaque jour dans la peur et la souffrance.

Mais où sont ces histoires dans nos journaux télévisés, dans nos gros titres ? Je ne peux que déplorer que certaines informations soient délibérément négligées et pire encore, manipulées. La question cruciale que vous pose un journaliste sur un plateau télé est « selon vous le Hama est un mouvement terroriste ? ». Une injonction qui vous qualifie ou vous disqualifie pour la suite du débat. Expliquer que le droit international est bafoué, que les droits humains ne sont pas respectés est inaudible. Le Hamas, le Hamas, le Hamas, le seul mot que les journalistes ont à la bouche, j’aurai préféré les enfants, les victimes, l’aide humanitaire. Sinon la situation en Palestine est simple, il suffit de respecter les résolutions de l’ONU violées par Israël, on ne peut pas régler une injustice par une autre, le sort des juifs en Europe n’est pas le fait des Palestiniens. Persécuter le peuple Palestinien par un peuple persécuté par le passé est un déni des erreurs d’autrefois commises par l’occident.

Au-delà d’effroyable drame humanitaire, s’ajoute le drame écologique et environnemental, Gaza aujourd’hui, tas de ruine devra héberger après la catastrophe plus de 2 millions de Palestiniens. Quel sera l’emprunte carbone de la reconstruction ? Pour revenir aux dits médias, je ne leur demande pas de prendre parti, je leur demande simplement de la transparence, de la rigueur journalistique. Les Palestiniens ne sont pas des statistiques, ce sont des êtres humains qui méritent d'être entendus et compris.

En conclusion, chères lectrices et lecteurs, ne soyez pas dupes. Cherchez l'information par vous-mêmes, explorez différentes sources. N'acceptez pas une seule version des faits. La Palestine, et particulièrement Gaza, méritent d'être au centre de nos préoccupations, non pas seulement quand il y a des bombardements, mais chaque jour.