La journée mondiale sans sac plastique est célébrée le 3 juillet dans le but de sensibiliser le public aux dangers des sacs plastiques pour l'environnement et de proposer des solutions alternatives pour une utilisation moindre de ces types de sacs.

Le sac plastique envahit les commerces depuis les années 60 et continue de s’accumuler avec un rythme effréné de 275 millions de tonnes de déchets plastiques par an.

Il ne faut qu'une seconde pour fabriquer un sac plastique pour une durée moyenne d'utilisation de 20 minutes seulement, alors qu'il mettra entre 100 et 400 ans à se décomposer. En plus, sur la base des projections actuelles, la pollution plastique dans les océans pourrait tripler d'ici 2040 et atteindre en moyenne 29 millions de tonnes par an ! De plus, de nombreuses biodiversités animales, végétales et marines sont menacées par ce fléau pour l'environnement au niveau planétaire comme les tortues marines et les oiseaux marins.

 
Pour réduire les impacts environnementaux liés à la production et à la distribution, les sacs plastiques jetables sont interdits en France depuis 2017.

Bien que l'application de lois, de restrictions ou d'interdictions, de lourdes taxes ou d'amendes contribuent à protéger l'environnement, toutes ces mesures ne seront pas efficaces sans la participation volontaire et active des gens.

Les sacs en feutre, les sacs à base de plantes et biodégradables, les paniers en osier et les sacs en papier-carton, ce sont les outils les plus simples qui peuvent remplacer les sacs en plastique lors des courses.

Aucun problème environnemental de cette ampleur n'a pu être significativement taclé sans traité mondiale. Ce sujet fait mouche dans les assemblées internationales comme le sommet du G7. Compte tenu de l'aggravation du problème et de la pression sur les associations européennes et internationales, on s'attend à ce qu'une décision immédiate et décisive soit prise contre les sacs en plastique qui porte ses fruits pour l’environnement.

Il ne suffit pas d'envisager un changement de mode de consommation, il faut le mettre en œuvre.