29 Nov 2024
Lorsque l’on souscrit un contrat d’énergie, chez EDF ou un fournisseur autre, on peut logiquement penser que c’est notre consommation courante qui utilise le plus d’énergie, mais à tort !
Si Internet était un pays, il serait le 3ème plus gros consommateur d’électricité au monde avec 1500 TWH par an, derrière la Chine et les Etats-Unis. Au total, le numérique consomme 10 à 15 % de l’électricité mondiale, soit l’équivalent de 100 réacteurs nucléaires. Et cette consommation double tous les 4 ans !
Ainsi selon le chercheur Gerhard Fettweis, la consommation électrique du web atteindrait en 2030 la consommation mondiale de 2008 tous secteurs confondus. Dans un futur proche, Internet deviendrait ainsi la première source mondiale de pollution.
Cette croissance du web est telle qu’elle constitue un véritable enjeu environnemental pour les années à venir. Dans un climat de transition énergétique où l’on tend vers la fin du nucléaire, il paraît essentiel de prendre en compte la consommation exponentielle du numérique, qui risque d’être dure à alimenter avec des énergies renouvelables. En matière d’émissions de CO2, internet pollue 1,5 fois plus que le transport aérien. La moitié des gaz à effet de serre produits par internet provient de l’utilisateur, l’autre moitié étant divisée entre le réseau et les data centers.
L’impact environnemental des data centers
Avec le développement du big data, les centres de données sont un véritable symbole de la croissance du numérique. Leur impact écologique, qui était encore minime il y a 15 ans, représente désormais 4% de la consommation électrique mondiale. Un data center consomme autant d’électricité que 30 000 habitants européens. Ainsi, les 182 centres de données présents sur le territoire français en 2016 concentrent 8% de la consommation électrique nationale.
Des mesures sont actuellement prises pour réduire l’impact environnemental des data centers :
L’empreinte écologique des internautes
N’oublions pas l’utilisateur, responsable de 50 % des gaz à effet de serre d’internet ! Nous étions 3,9 milliards d’internautes en 2016 (47 % de la population mondiale) et d’après Google nous dépasserons les 5 milliards en 2020 (+30%). Il est donc nécessaire de sensibiliser les internautes sur leur impact écologique et les gestes permettant de réduire leur empreinte carbone.
Les emails
Plus de 12 milliards de mails sont envoyés chaque heure dans le monde, émettant au total 50 Giga Watt Heure, soit la production électrique de 18 centrales nucléaires pendant une heure. L’envoi d’un mail avec une pièce jointe de 1 Mo dégage 19 grammes de CO2 et sa consommation électrique est équivalente à celle d’une ampoule pendant une heure.
Mesures possibles :
La navigation sur le web
Chaque heure dans le monde, plus de 140 millions de requêtes sont effectuées sur Google. D’après M. Wissner-Gross, chercheur à Harvard, chaque requête Google émet 7 grammes de CO2. Ainsi en une heure, le CO2 émis par les mails du monde entier équivaut à 1000 aller retours Paris – New York.
Mesures possibles :
Sources :
Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie)
Internet : la pollution cachée. France 5
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Why we need a UN Treaty on plastic pollution The Ellen MacArthur Foundation is a UK charity working on business, learning, insights & analysis, and communications to accelerate the transition towards the circular economy.
Air Pollution for Kids Air is all around us and we need it to survive.
Why We Need to Stop Plastic Pollution? Our oceans are being filled and killed by throwaway plastics.
Climate Change, Ecological Crisis and Sustainability We are all agents for change in climate action.
Climate Racism Climate Racism: Social Inequalities in the Age of Climate Change
Brigitte Colman
2024-11-30
Ça a brisé mon cœur quand j'ai vu ces photos. Je déteste la guerre et demande la paix.