Énergie hydraulique : L’énergie renouvelable la plus présente en France
L’énergie hydraulique découle principalement de l’énergie potentielle et cinétique de l’eau. En effet, l’eau s’écoule de sa source (point haut) vers la mer (point bas, niveau de référence 0m), cette différence de hauteur créer donc une énergie valorisable en électricité. Les agriculteurs sont les premiers utilisateurs de l’énergie hydraulique. En effet, depuis des milliers d’années on se sert de l’eau pour créer de l’énergie mécanique dans les moulins à eau pour faire de la farine.
Désormais on se sert de cette différence de hauteur pour faire de l’électricité. Celle-ci est créée grâce aux champs électromagnétiques tournants. L’énergie potentielle est transformée en énergie cinétique puis en énergie mécanique grâce à la turbine puis en électricité grâce à l’alternateur.
L'hydroélectricité est l'une des principales énergies produites et consommées dans le monde.
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La première guerre mondiale marque un véritable tournant dans le développement de cette énergie propre française : L'ennemi occupe les régions charbonnières françaises, il faut donc trouver une alternative. De 1914 à 1918, la puissance hydroélectrique installée augmente de 80%. Un siècle plus tard, en 2015, la production hydraulique représentait 10,8% de la production électrique totale. Un chiffre qui place la France au deuxième rang européen, derrière la Norvège et devant la Suède.
L’énergie hydraulique, deuxième source d’électricité en France, a connu la plus forte hausse de production des différentes filières en 2018 (+ 27,5%) grâce à « un excédent pluviométrique » (après une année 2017 marquée par de faibles précipitations). Avec 63,1 TWh produits l’an dernier, le parc hydroélectrique a compté pour 12,5% de la production électrique française en 2018.
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58 % des besoins en électricité en 2040
Selon le scénario 450 de l’Agence Internationale de l’Energie, les énergies renouvelables devront couvrir, en 2040, 58 % des besoins en électricité, 22 % pour la production de chaleur et de froid renouvelables et 20 % pour le transport. Les énergies renouvelables représenteront près de 60 % des nouvelles capacités installées jusqu'en 2040. Plus de 4 000 GW devront être mis en service entre 2016 et 2040, soit quatre fois la capacité thermique à flamme installée sur la même période. Plusieurs facteurs favorisent cette évolution : la baisse des coûts, la diffusion des technologies à l’échelle mondiale, les tensions économiques et géopolitiques liées aux hydrocarbures, la volonté de respecter les engagements de l’accord de Paris...
Concernant la baisse des coûts, l’Agence Internationale des Energies Renouvelables (IRENA) estime que les coûts de l’électricité générée à partir d’éolien et de solaire photovoltaïque pourrait baisser respectivement de 26 % et 59 % d’ici à 2025.