Des mesures exemplaires
Depuis 2018, des propositions de lois et de décrets se sont succédé afin de répondre aux attentes des associations et populations. Aussi, les manifestations et mouvements ont créé un certain déclic chez beaucoup d’éleveurs, qui ont revu à la hausse leurs qualités de production d’élevage. Néanmoins, il faudra le boom de plaintes le long de cette année 2020 pour booster au maximum les hauts membres du secteur dans la mise en place de mesures plus restrictives. Les discussions et négociations ont débuté en janvier et se poursuivent jusqu’à lors.
D’après l’ancien ministre de l’Agriculture Didier Guillaume, quinze (15) mesures devraient être mises en place. Plusieurs d’entre elles ont été validées et votées au cours de l’année. Le tout récent est paru le 20 décembre dernier dans le journal officiel. Il s’agit d’un décret qui a été voté pour renforcer les articles du code rural, dont le R214-17 en particulier. Il exige tout éleveur d’avoir dans son équipe un spécialiste de bien-être animal afin de sensibiliser les ouvriers en contact avec les animaux, à des méthodes saines. La nomination devra être effective au plus tard le 1er janvier 2022.
Le nouveau décret en question est le numéro 2020-1625, voté le 18 décembre 2020. Il permettrait surtout au ministre d’imposer aux éleveurs en personnes des formations visant à apprendre des méthodes d’élevages plus adaptées aux animaux. Par ailleurs, un autre décret oblige désormais les élevages et entreprises, la présence d’un référent bien-être animal. Autrement dit, chaque éleveur doit afficher sur ses productions un indice qualité, prouvant ainsi que ses volailles ou porcs sont traités et élevés dans les conditions requises. Évidemment, ces indices seraient valides seulement après homologation des services de contrôle du domaine agricole. Seuls eux sont habileté à délivrer les référents sûrs et authentiques du marché.