Le 8 décembre est baptisée journée mondiale du Climat, ou plus précisément journée mondiale du changement climatique, suite à l'initiative de plusieurs associations écologiques à travers le monde, notamment en France et en Belgique. D’après le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), le réchauffement de la planète est une réalité indéniable.
Causes et conséquences du réchauffement climatique
Selon les experts du Giec, le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat, un réchauffement global de la planète est en cours. Il serait lié au renforcement de l'effet de serre naturel par l'ajout de quantités massives de gaz à effet de serre d'origine anthropique dans l'atmosphère. Ces émissions sont notamment produites par la consommation des énergies fossiles, comme le pétrole ou le charbon.
À ce jour, de nombreux experts attribuent au réchauffement la fonte estivale de plus en plus importante des glaces situées aux pôles et en altitude, la montée du niveau des océans (à la suite de l'arrivée d'eau douce et par dilatation thermique des masses d'eau), ainsi que leur acidification.
Que peut-on faire ?
Plusieurs décisions politiques ont été prises au niveau international comme au niveau local pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et se préparer aux changements climatiques.
En 1988, le GIEC (Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) a été créé par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et le Programme pour l’Environnement des Nations Unies (PNUE) afin de suivre l’évolution du climat. Depuis 1995, la communauté internationale se réunit chaque année afin de débattre et de décider d’une politique mondiale de lutte contre les changements climatiques.
Cependant, la réduction actuelle des émissions de CO2 est très loin d’être suffisante. Or, chaque citoyen peut agir pour limiter ses propres émissions de gaz à effet de serre au quotidien. Pour découvrir ou redécouvrir les écogestes à adopter, vous pouvez consulter le site de l'ADEME (ecocitoyens.ademe.fr).
Actions à faire :
La réduction actuelle des émissions de CO2 est très loin d’être suffisante. Or, chaque citoyen peut et DOIT agir pour limiter ses propres émissions de gaz à effet de serre au quotidien (recours aux énergies renouvelables, non au gaspillage de l’eau, utilisation des transports en commun, construction d’infrastructures bioclimatiques, adaptation des cultures au climat local…)
A Madrid, une manifestation massive pour le climat
Des dizaines de milliers de personnes, dont l’activiste suédoise Greta Thunberg, ont pris part vendredi soir 6 décembre à la Marche pour le climat. Elle inaugure un sommet social organisé en parallèle des discussions officielles de la COP25.
« Le monde s’est réveillé » alors que la nuit enveloppait Madrid. Aux alentours de 18 heures, la Marche pour la climat a débuté à la gare d’Atocha avec ce constat, affiché en grand sur une banderole portée par des représentants de peuples autochtones et indigènes venus du Chili. Malgré la délocalisation de l’évènement en Espagne, ils étaient nombreux en tête d’un cortège qui a réuni des dizaines de milliers de personnes (500.000 selon les organisateurs, 15.000 selon la délégation du gouvernement) dans la capitale madrilène. L’objectif : exhorter les gouvernements, dont les délégations sont actuellement en pleine COP25 au salon des foires de Madrid, de respecter les engagements pris lors de l’accord de Paris.
« Nous n’avons pas d’autre option »
Un message énoncé haut et fort par, entre autres, l’acteur Javier Bardem et la jeune activiste Greta Thunberg à l’issue de la marche. « Nous sommes à un des moments les plus critiques de notre histoire et pour la première fois, nous parlons d’une seule voix », a signalé l’acteur espagnol. Il a engagé les « responsables politiques à être la hauteur » et égratigné, au passage, Donald Trump et le maire de Madrid. « Il n’y a que trois mots qui peuvent freiner l’impact de cette crise : urgence, ambition et réduction. »