Il faut empêcher ce fléau d'empoisonner la planète par des actions immédiates.
Quelles sont les motivations principales derrière l’organisation de cette conférence sur la dépollution plastique à Lyon ?
J'ai assisté à cette conférence sur la dépollution plastique à Lyon car je soutiens ce type d’initiative positive, je soutiens les entreprises qui proposent des solutions innovantes pour dépolluer la planète de ses déchets plastiques et où tout le monde peut s’impliquer : particuliers, associations ou entreprises. Sans attendre les bras croisés que les gouvernements fassent quelque chose.
Selon vous, quel rôle doivent jouer les citoyens, les associations et les entreprises dans la lutte contre la pollution plastique aujourd’hui ?
Nous avons tous le devoir de consommer du plastique avec sobriété, nous devons avoir des exigences à l’égard des gouvernements, des industriels et des pétroliers, et nous devons mettre en place un système efficace de collecte et de recyclage propre du plastique en France métropolitaine, dans les DOM-TOM et partout dans le monde.
Je reprends quelques chiffres parlants :
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460M de tonnes de plastiques produites par an ;
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85% des déchets marins sont du plastique ;
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15 tonnes rejetées dans les océans chaque minute !
Et la production de plastique va tripler dans les 35 prochaines années !
Il faut empêcher ce fléau d'empoisonner la planète par des actions immédiates.
Pensez-vous que les politiques publiques actuelles en France sont suffisantes pour faire face à ce défi ? Que faudrait-il améliorer ?
Non, les politiques actuelles ne sont pas suffisantes, bien que quelques lois et décrets ont été bénéfiques ces dernières années, comme l’interdiction des pailles, des emballages très polluants, des couverts et touillettes en plastique jetable (loi AGEC). C’est une première étape.
Nous savons que ces objets toxiques peuvent finir dans la nature et abîmer la faune, la flore et les océans. Mais aussi, nous impacter nous à cause des micro-plastiques qui entrent dans notre organisme.
Selon moi, il faut plus de moyens financiers pour les associations écologistes, plus de moyens pour les entreprises qui veulent aller vers une économie circulaire, plus de moyens pour la collecte, le recyclage et le nettoyage des déchets plastiques anciens. Davantage de contrôles et de sanctions.
Cet été, l’ONU va signer un traité mondial contre la pollution plastique et sûrement qu’il y aura dans cet accord une reconnaissance et une régulation des crédits plastiques (comme les crédits carbones), j’ai vraiment hâte !
Pour les personnes qui participeront à la conférence, quels types de solutions concrètes seront proposées pour compenser leur empreinte plastique ?
Chaque personne pouvait venir assister à cette conférence de la société Corsair qui propose des solutions écologiques réelles (groupe industriel spécialisé dans le recyclage plastique par pyrolyse).
Cette entreprise innove car elle propose des solutions inédites dans le monde afin que tout le monde puisse agir concrètement et où tout le monde y gagne.
Il s’agit d’une économie circulaire dans laquelle chaque acteur obtient un partage des richesses.
Il n’y a aucune obligation de participer. Mais pour celles/ceux qui le souhaitent, il existe deux profils :
En tant que Client, on peut faire un geste en devenant neutre en plastique via l’achat de “pack de neutralité plastique”.
C’est en fait une commande pour demander à Corsair de retirer tant de kg de déchets plastiques de l’environnement, avec une traçabilité infaillible, en échange de recevoir des crédits plastiques CSR.
En tant que Partenaire, on peut décider de devenir ambassadeur en partageant le concept et la mission de Corsair, via sa filiale commerciale Amplivo.
En résumé, on nettoie la planète et on obtient une rétribution, c’est ingénieux !
On peut aussi recevoir des actions de l’entreprise en guise de remerciement, qui prévoit d’entrer en Bourse d’ici 30 mois avec une valorisation de 3 milliards de dollars (rien que ça).
On peut dire que c’est une entreprise d’avenir !
J’ai eu l’occasion d’échanger avec le PDG - Jussi Saloranta, entrepreneur finlandais - et il m’a confié avoir pour projet d’ouvrir une nouvelle usine de recyclage plastique avancé en France dans les prochaines années.
Ce qui va inévitablement créer un impact positif sur l’environnement et créer de l’emploi.
En quoi cette conférence pourrait-elle contribuer à un changement durable, au-delà de la sensibilisation ?
L’objectif de cette conférence était de parler de l’urgence de trouver des solutions contre la pollution des déchets plastiques, de faire connaître le concept au plus grand nombre, de rencontrer l’équipe dirigeante et de comprendre la vision de l’entreprise Corsair.
Corsair croit que chacun a un rôle à jouer dans la protection de l'environnement. En offrant des opportunités d'engagement, l'entreprise encourage les individus et les organisations à contribuer à un avenir plus propre et plus durable.
Nous y avons appris le partenariat avec la société française Biovie (boutique en ligne de produits Bio et vegan), qui a décidé de devenir neutre en plastique grâce à l’achat de crédits plastiques CSR.
Ainsi que plein d’autres entreprises qui compensent leur empreinte plastique !
En résumé, Corsair Group se positionne comme un acteur innovant dans la lutte contre la pollution plastique, en combinant technologies avancées, partenariats stratégiques et engagement communautaire pour un impact environnemental positif.
Avez-vous prévu un programme ou un événement spécial à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement ?
Je vais participer avec quelques amis à une collecte de déchets dans Paris, mais aussi contribuer à ce que nos efforts ne soient pas inutiles.
Pour cela, il faut faire de la prévention sur les réseaux sociaux ou autour de nous pour que les citoyens s’engagent à ne pas jeter des déchets par terre et à réduire leur consommation de plastique dès que possible.
Je pense que c’est très important que tout le monde agisse, même à petite échelle.
