"Préjudice écologique"… Plusieurs associations de défense de l’environnement tirent la sonnette d’alarme sur la prolifération de l’algue verte
Ouest-France explique qu’Yves-Marie Le Lay a relevé sur cette plage des taux d’hydrogène sulfuré (H2S) supérieurs aux seuils d’alerte, indiquant une prolifération inquiétante des algues vertes.
Plusieurs associations montent au créneau
Force 5 prévoit de lancer deux procédures judiciaires avec le soutien des autres associations : une sur le plan administratif pour obtenir des injonctions de réparation des zones affectées, et une sur le plan pénal. Jean-Yves Quémeneur, président de Force 5, a précisé que l’objectif est d’obtenir des injonctions pour réparer les dégâts dans les zones sensibles.
Pour rappel, la putréfaction des algues forme une croûte sous l’effet du soleil, et au bout de 24 à 48 heures par temps chaud, les algues en décomposition fermentent en produisant du sulfure d’hydrogène (H2S), un gaz potentiellement mortel.
Les associations demandent à l’État de reconnaître ce qu’elles appellent un "préjudice écologique" et d’agir non seulement sur les conséquences mais aussi sur les causes de la prolifération des algues vertes.
La plage de l’Île Blanche est un exemple parmi d’autres de l’ampleur du problème des algues vertes en Bretagne.