Dans le sud-est de l'Islande, le lagon glaciaire de Jökulsárlón formé par la fonte d'un glacier. Photo ONU/Eskinder Debebe
Fonte des glaces et élévation du niveau de la mer
En attendant, les conséquences sont prévisibles pour les populations des régions montagneuses qui « sont de plus en plus exposées aux aléas et à la diminution de l’eau disponible ».
Selon le rapport, les glaciers, la neige, la glace et le pergélisol sont en déclin et continueront de l’être. D'après leurs projections, ce recul devrait accroître les risques pour les populations, par exemple les aléas tels que les glissements de terrain, les avalanches et les inondations.
En effet, les glaciers plus petits que l’on trouve par exemple en Europe, en Afrique de l’Est, dans les régions tropicales des Andes et en Indonésie, devraient perdre plus de 80% de leur masse actuelle d’ici 2100 selon les scénarios d’émissions élevées. La fonte de la cryosphère en haute montagne continuera d’avoir des répercussions négatives sur les loisirs, le tourisme et les biens culturels. « La gestion intégrée de l’eau et la coopération transfrontalière sont autant d’outils permettant de faire face aux impacts de ces variations des ressources en eau », selon le rapport.
De plus, le changement climatique pèse déjà lourd sur les océans et les glaces. Les deux calottes glaciaires de la planète, en Antarctique et au Groenland, ont perdu en moyenne 430 milliards de tonnes chaque année depuis 2006, devenant la principale source de la hausse du niveau des océans. Dans le même temps, les glaciers, dont dépendent plus de deux milliards de personnes pour l’eau douce, rétrécissent aussi.
Les glaciers de basse altitude dans les Alpes, le Caucase ou la Scandinavie pourraient perdre 80% de leur volume d’ici 2100 et beaucoup pourraient disparaitre même en limitant le réchauffement.
« Les glaciers et les calottes glaciaires des régions polaires et montagneuses perdent de la masse, ce qui contribue à l’accélération de l’élévation du niveau de la mer, ainsi qu’à l’expansion de l'océan qui se réchauffe », ont estimé les experts du GIEC.
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