En date du 30 mars, le chef de l'État a proposé la mise en place d'un "plan eau". Ce dernier est une première étape nécessaire pour lutter efficacement face à la récurrence des sècheresses en France.
Le "plan eau" : une bonne chose face à l'évolution du climat en France ?

Les conditions météo se sont montrées très humides tout au long du mois de mars sur une grande moitié Nord de la France. Les régions plus au Sud ont malheureusement connu moins d’épisodes pluvieux. Cela étant, même pour les régions du Nord, la situation reste fragile sur le front de la sécheresse. En effet, malgré des cumuls parfois excédentaires par rapport à la normale (notamment en direction du Grand-Est), la situation des nappes superficielles n’est pas toujours redevenue normale. Pour faire face à un changement du cycle de l’eau en France, le gouvernement a exposé depuis Savines-le-Lac un « plan eau ».

Un plan de préservation de la ressource en eau

Avec l’évolution du climat à l’échelle mondiale et au niveau national, les précipitations se font moins régulières que par le passé. Des zones qui étaient connues pour être sèches deviennent encore plus arides et les secteurs connaissant quelques sécheresse estivales voient leur réparation des pluies réduite.

Ces bouleversements impactent déjà nombre de français avec des restrictions parfois très précoces dans la saison. Aussi, des coupures d’eau potable peuvent s’observer localement mais de façon plus récurrente et durable.

On pensera également à l’ensemble du secteur agricole qui souffre de ce changement climatique. Une adaptation des comportements est donc essentielle avec la mise en place de variétés plus résilientes et pérennes.

En date du 30 mars, le président de la République française Emmanuel Macron a donc présente le "plan eau". Parmi les mesures présentées, il a été présenté les 170 communes perdant un litre sur deux dans le réseau d’eau potable. Pour y remédier, il y a notamment une enveloppent de 180 millions d’euros mis à disposition chaque année afin de réaliser des travaux sur ces réseaux très vétustes.

Les nappes phréatiques se rechargent classiquement en hiver et se vident l'été, alimentant les cours d'eau et réseaux d'eau potables. Les sécheresses répétitives limitent la recharge hivernale.

Une autre mesure consiste à mettre progressivement en place une tarification croissante du prix de l’eau. Certaines collectivités utilisent déjà ce principe. C’est le cas de Dunkerque qui depuis 2012 a mis en place différents tarifs de l’eau selon la quantité consommée. Ainsi, plus vous consommez d’eau, plus la facture s’annonce salée : cela permet de limiter la consommation générale et donc d’avoir une moindre pression sur la ressource en eau.

Pour inciter les Les nappes phréatiques se rechargent classiquement en hiver et se vident l'été, alimentant les cours d'eau et réseaux d'eau potables. Les sécheresses répétitives limitent la recharge hivernale. d’autant plus durant les épisodes de sécheresses, le chef de l’État aimerait créer un « ÉcoWatt de l’eau ».

D'autres propositions ont été faites comme la réutilisation d'une partie des eaux usées après avoir été traitées.

Des sécheresses à venir sous surveillance

L’été 2022 s’est montré excessivement sec et chaud suivi par un hiver 2022-2023 lui aussi très sec sur l’hexagone. Ces prochaines années ces épisodes de longue sécheresse risquent de se multiplier et donc impacter plus grandement notre ressource en eau. Ces prochains mois et années sont donc essentielles pour adapter et optimiser notre consommation en eau afin de limiter l’impact de ces futures sécheresses.

Le "plan eau" est donc une étape nécessaire pour préserver la ressource en eau et les usages qui l'entourent.

Source: tameteo.com

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