La vallée de la Mort n’a pas enregistré la température de surface la plus élevée
L’on pense souvent que la vallée de la Mort est l’endroit le plus chaud de la Terre. Or, saviez-vous que la température de surface la plus élevée n’a pas été enregistrée au niveau de cette vallée ? Explications.
Comme le rapporte Science Alert, la vallée de la Mort a déjà enregistré le record fulgurant de 56,7 °C. Toutefois, ce n’est que la chaleur de l’air et non la température de surface. Et, de nouvelles recherches sur les températures de surface les plus extrêmes de la planète ont révélé qu’il est largement pire de déposer un pied dans le désert de Sonora en Amérique du Nord ou celui de Lut en Iran. Selon des données satellitaires, ces deux régions du monde peuvent effectivement parfois atteindre plus de 80 °C.
Ces recherches ont été menées dans le cadre d’une étude publiée dans le bulletin de l’American Meteorological Society. Elles révèlent que c’est dans le désert de Lut que les températures de surface terrestre sont les plus élevées. Entre 2002 et 2019, des extrêmes fulgurants ont été atteints, sûrement parce qu’il est niché entre des montagnes qui emprisonnent l’air chaud au-dessus des dunes.
Ces différents résultats enrichissent une étude menée en 2011 qui révélait que le désert de Lut est l’un des endroits les plus chauds au monde. En 2005, ce désert a par exemple atteint les 70,7 °C. Depuis cette première analyse, la NASA a de surcroît publié une autre version de son logiciel satellite qui permet de détecter plus facilement des températures de surface terrestre. Grâce à cela, les spécialistes ont constaté que les températures du désert de Lut sont en réalité 10 degrés plus élevées que ce que nous pensions. Par ailleurs, le désert de Sonora évoqué plus haut peut atteindre des températures extrêmes de la même manière.
Les spécialistes ne savent pas dans quelle mesure le changement climatique provoque de telles températures. Mais, les jours les plus chauds ont été enregistrés ces dernières années. “On espère que les recherches futures dans cette direction pourront éclairer non seulement comment les extrêmes ont changé dans le passé, mais aussi comment ils affecteront probablement notre planète à l’avenir”, expliquent les chercheurs.