La métropole de Lyon élue capitale de la biodiversité
La lutte contre le réchauffement climatique est un sujet qui tient à coeur au président de la métropole, David Kimelfeld. Augmentation de la surface des espaces publics ombragés, stockage de l'eau de pluie dans les espaces verts, plantation de nouveaux arbres en variant leurs espèces, etc.
L'Agence française pour la biodiversité (AFB), co-organisatrice du concours « Capitale Française de la Biodiversité », a récompensé la métropole de Lyon pour son travail sur le climat, qui passe par la place importante donnée aux arbres, à l'eau et à la nature sur son territoire.
« La collectivité et ses partenaires restaurent et renaturent les cours d'eau et leurs berges comme, par exemple, sur les bords de Saône », note l'AFD qui félicite la métropole pour ces « actions qui offrent des espaces accueillants pour la faune et la flore tout en recréant des milieux qui sont de véritables éponges lors des pluies intenses ou des crues ».
Le jury de cette neuvième édition du concours a relevé la « gestion écologique exemplaire des grands parcs, poumons verts du territoire et réservoirs de la biodiversité ».
Territoire ombragé agrandi
La métropole a annoncé qu'à horizon 2030, 300.000 arbres supplémentaires devraient permettre de faire passer la part du territoire ombragé de 27 % à 30 %.
Les arbres ont en effet une qualité essentielle face à la chaleur : l'évapotranspiration, qui rafraîchit l'air ambiant à condition que les végétaux disposent de réserve d'eau dans le sol. La métropole travaille donc aussi à la désimperméabilisation des espaces urbains et au stockage de l'eau de pluie dans les espaces verts.
La Métropole de Lyon est la première intercommunalité à décrocher le titre de « Capitale française de la biodiversité ». Elle succède à Besançon (2018), Muttersholtz (2017), Rennes (2016), Strasbourg (2014), Niort (2013), Lille (2012), Montpellier (2011) et Grande-Synthe (2010).