Photo : Neil Palmer, CIAT
Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, environ 33 % des sols de notre planète sont dégradés.
Entre-temps, de nouvelles recherches (en anglais) menées en Allemagne donnent à penser que les conditions plus chaudes et plus sèches prévues dans le contexte du changement climatique actuel réduiront la vitesse à laquelle la faune du sol (comme les vers de terre, les collemboles et les acariens) et les microbes (comme les bactéries et les champignons) dégradent la matière végétale morte.
Cela peut avoir des implications importantes pour l'agriculture et les écosystèmes naturels du monde entier, car la décomposition des plantes est un processus clé du cycle et de la distribution des nutriments dans les écosystèmes.
La gestion durable des terres et des sols exige une compréhension de la relation fondamentale qui existe entre les plantes et la vie du sol. Les plantes interagissent intensivement avec un grand nombre de micro-organismes, en particulier les microbes et les champignons, dans le sol. "Dans un seul gramme de sol sain, on peut trouver 108-109 bactéries, 105-106 champignons et beaucoup d'autres organismes microscopiques qui influencent la croissance et la santé de la plante, ainsi que le stockage des nutriments et de l'eau dans le sol", indique la note du PNUE.