Jour de la Terre : comment lutter contre la pollution dans l'espace
Lors que ce lundi 22 avril marque la journée de la Terre, la pollution dans l'espace est aussi une problématique bien réelle. Des millions de débris spatiaux tournent en effet au-dessus de nos têtes. Ce sont des restes de vieux satellites, les derniers étages des fusées...
Environ un million mesurent entre 1 et 10 centimètres, 34.000 mesurent plus de 10 centimètres. Tout cela, sans compter les plus petits. Mais tous se déplacent à 28.000 km/h et peuvent entrer en collision avec des satellites. Une collision qui générera d'autres débris.
Ils sont aussi un vrai danger pour la station spatiale, comme on a pu le voir dans le film Gravity. C'est pourquoi, pour tenter d'en réduire le nombre, des chercheurs et étudiants de l'école SUPAERO, basée à Toulouse, ont eu l'idée d'un garage de l'espace. Une sorte de station spatiale, habitée ou toute automatique c'est à voir, qui réparerait les satellites en panne.
Un garage de satellites
Un véhicule irait les chercher sur leur orbite alors que ce remorqueur pourrait également ramener au garage les satellites inutilisables afin de récupérer des pièces détachées. Il y aurait aussi un véhicule station-service qui permettrait de refaire le plein d'ergols, l'essence de l'espace, pour les satellites abandonnés à cause d'un manque de carburant.
Le but de tout ça ? Prolonger la vie des satellites et ainsi éviter d'en lancer des nouveaux. La France fait aujourd'hui partie des bons élèves car elle s'efforce de désorbiter les vieux satellites, qui se désagrègent en rentrant sur Terre. Ou bien elle les envoie sur des orbites cimetières. Une action réalisée par très peu de pays seulement.
Aux États-Unis par exemple, l'année dernière, Elon Musk n'a rien trouvé de mieux que de mettre une voiture en orbite. Ce qui ne sert strictement à rien, si ce n'est de faire parler de soi. Pourtant, ça pollue l'espace... quelque part entre la Terre et la planète Mars.