Toulouse : Pour lutter contre les chenilles processionnaires, ils dégainent une arme 100 % naturelle
Certains utilisent des paintballs, d’autres des drones. A Toulouse, on est plutôt dans la lutte biologique pour décimer les chenilles processionnaires. L’un des meilleurs prédateurs n’est autre que la mésange. Une famille peut à elle seule décimer jusqu’à 500 chenilles processionnaires par jour.
Par les temps qui courent, ce n’est pas du luxe. Le printemps est en effet la période ou toutes les chenilles sortent de leur cocon accroché le plus souvent dans les branches des pins.
Victime de la prolifération ces dernières années dans ses résidences de ces insectes, particulièrement urticants pour l’homme et dévastateur pour les pins, Toulouse Métropole Habitat a décidé de passer à l’offensive.
Déjà des locataires
Le bailleur social a installé en début du mois huit nichoirs à mésanges et 18 écopièges pour dans le quartier des Trois Cocus pour limiter les chenilles processionnaires. « Depuis quelques jours, les habitants ont pu observer certaines mésanges qui avaient déjà élu domicile », indique le bailleur social qui espère mobiliser par la même occasion ses locataires à cette lutte biologique.