Trente nouvelles espèces marines ont été identifiées dans les eaux profondes de la réserve marine des Galapagos.
Galapagos : 30 nouvelles espèces marines ont été découvertes

Les eaux profondes recèlent de mystères inaccessibles à l’humain. Mais grâce à une enquête de la Fondation Charles Darwin – en collaboration avec le Parc National Galapagos (PNG) et l’Ocean Exploration Trust, 30 nouvelles espèces d’invertébrés marins ont été identifiées dans les eaux protégées de la réserve marine des Galapagos. Une bonne nouvelle pour la biodiversité.

Les grandes profondeurs ont toujours fait l’objet d’une certaine fascination. Et pour cause, elles représentent l’une des dernières zones peu explorées par l’humain. Grâce à des appareils sous-marins téléguidés pouvant descendre jusqu’à 3 400 mètres de profondeur, les résultats de cette étude scientifique ont pu lever le voile aux Galapagos.

Rendue publique le 17 août dernier, l’enquête a été menée en 2015 dans les eaux profondes de l’archipel. Avec ses 138 000 kilomètres carrés, la réserve marine qui environne ces îles équatoriennes est la deuxième plus vaste au monde. Et durant cette expédition de 10 jours en mer, les chercheurs ont navigué sur les traces de Darwin, qui a élaboré sa célèbre théorie de l’évolution des espèces depuis ce même terrain d’étude. Un lieu hautement symbolique.

Photo : Shutterstock

Pour leurs recherches, les scientifiques se sont concentrés sur trois « montagnes sous-marines » situées dans la réserve, aux abords des îles Darwin et Wolf. Protégées des pratiques humaines destructrices telles que la pêche au chalut ou l’activité minière en eaux profondes, les espèces marines qui les peuplent ont pu être préservées.

Et les résultats sont réjouissants. Quatre espèces de langoustes okupa, une quinzaine d’espèces de corail, une espèce d’étoiles de mer, onze espèces d’éponges… Au total, ce sont pas moins 30 nouvelles espèces d’invertébrés marins qui ont été révélées par l’étude.

Paulo Proaño, ministre de l’Environnement et de l’Eau, cité dans un communiqué :

« Cette découverte confirme que les Galapagos sont un laboratoire vivant avec des processus biologiques et écologiques en cours et à explorer, ce qui en fait un site exceptionnel qui mérite tous nos efforts pour être conservé. »

Pelayo Salinas de León, océanologue et chercheur principal de la Fondation Charles Darwin, également cité par le ministère équatorien de l’Environnement et de l’Eau :

« La mer profonde reste la dernière frontière sur Terre et cette étude donne un aperçu des communautés moins connues des îles Galapagos. Ce monde, que Darwin n’a jamais vu, représente un environnement unique et vierge. Il est maintenant de notre responsabilité de nous assurer que cela reste ainsi pour les générations à venir. »

Un trésor de biodiversité qui est resté à l’abri de l’humain. À nous d’en préserver les richesses. 

Source: positivr.fr

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