Pour leurs recherches, les scientifiques se sont concentrés sur trois « montagnes sous-marines » situées dans la réserve, aux abords des îles Darwin et Wolf. Protégées des pratiques humaines destructrices telles que la pêche au chalut ou l’activité minière en eaux profondes, les espèces marines qui les peuplent ont pu être préservées.
Et les résultats sont réjouissants. Quatre espèces de langoustes okupa, une quinzaine d’espèces de corail, une espèce d’étoiles de mer, onze espèces d’éponges… Au total, ce sont pas moins 30 nouvelles espèces d’invertébrés marins qui ont été révélées par l’étude.
Paulo Proaño, ministre de l’Environnement et de l’Eau, cité dans un communiqué :
« Cette découverte confirme que les Galapagos sont un laboratoire vivant avec des processus biologiques et écologiques en cours et à explorer, ce qui en fait un site exceptionnel qui mérite tous nos efforts pour être conservé. »
Pelayo Salinas de León, océanologue et chercheur principal de la Fondation Charles Darwin, également cité par le ministère équatorien de l’Environnement et de l’Eau :
« La mer profonde reste la dernière frontière sur Terre et cette étude donne un aperçu des communautés moins connues des îles Galapagos. Ce monde, que Darwin n’a jamais vu, représente un environnement unique et vierge. Il est maintenant de notre responsabilité de nous assurer que cela reste ainsi pour les générations à venir. »
Un trésor de biodiversité qui est resté à l’abri de l’humain. À nous d’en préserver les richesses.