10 Dec 2024
Tired Earth
By The Editorial Board
Petite sélection des évolutions positives pour la planète que vous n’avez sûrement pas vu passer.
2020 année sombre, y compris pour l'écologie. La concentration de CO2 est arrivée à des niveaux inégalés, de nouveaux records de chaleur ont été battus avec, entre autres, 38 degrés en Sibérie, plusieurs millions d’hectares sont partis en fumée à l’ouest des États-Unis… Mais nous avons tout de même quelques raisons de nous réjouir.
La baisse des trafics aériens et routiers imposée par les mesures sanitaires a notamment réduit les taux de pollution. C’est ce qui nous a permis, pendant le premier confinement, d’observer ces clichés de l’Himalaya, devenue visible dans certaines régions de l’Inde. Ces chaînes de montagnes ne pointaient plus le bout de leur nez depuis quelques dizaines d'années du fait des particules polluantes. Le premier semestre de 2020 est aussi celui qui a vu pour la première fois la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables dépasser celle produite grâce aux énergies fossiles en Europe. À la même période, 10 % de l’électricité produite mondialement l’a été grâce au solaire et à l’éolien. Et il y a d’autres bonnes nouvelles, à plus petite échelle : la chasse à la glu suspendue en France en août par Emmanuel Macron, ou encore le retour d’ours bruns dans les Pyrénées espagnoles. Marianne vous a aussi sélectionné cinq petites avancées pour la planète pour essayer de finir l’année sur une note positive.
Elles ont été observées directement depuis l’espace : onze colonies de manchots empereurs ont été découvertes à partir d’images satellites. Les manchots empereurs vivent dans des zones difficiles à étudier, car souvent inaccessibles et où les températures avoisinent -50 degrés. Trois de ces colonies avaient déjà été identifiées, mais leur existence n’avait pas pu être confirmée. Comme l’a expliqué le principal auteur de l’étude à ce sujet, le géographe Peter Fretwell, cette découverte porte la population globale de manchots empereurs à un peu plus d’un demi-million de manchots.
Un peu plus au nord que ces manchots, non loin des côtes antarctiques, des baleines bleues semblent faire leur retour. Depuis 50 ans, les observations de baleines bleues au large de la Géorgie du sud sont rares. Mais dans une étude parue cette année, des scientifiques rapportent en avoir aperçu plus qu’ils n’en avaient vu depuis l’interdiction de sa chasse, en 1966. Pas moins de 55 baleines ont ainsi été identifiées. Atteignant parfois 30 mètres de longueur pour 170 tonnes, Il s’agit du plus grand animal de la planète.
Autre bonne nouvelle pour la biodiversité marine : des travaux publiés le 17 août rapportent la découverte de trente espèces dans les profondeurs de la réserve de l’archipel des Galapagos. Il s’agit d’étoiles de mers, d’éponges, de coraux ou encore de langoustes. Les explorations qui ont permis de les visualiser se sont déroulées en 2015, grâce à des appareils pouvant descendre jusqu’à 3400 mètres sous le niveau de la mer. Cet archipel est la deuxième plus grande réserve marine au monde. Une découverte qui "confirme que les Galápagos sont un laboratoire vivant dont les processus biologiques et écologiques qui sont en cours doivent encore être explorés, ce qui en fait un site exceptionnel qui mérite tous nos efforts de conservation", a déclaré Paulo Proaño, ministre de l'environnement et de l'eau de l’Equateur.
Le bilan de Donald Trump en matière d’écologie est loin d’être positif. Le Great American Outdoors act est sûrement l’un des seuls points bénéfiques à relever. Adopté au mois de juillet, il doit permettre, grâce à l’investissement de près de 10 milliards de dollars, d’entretenir et conserver les parcs nationaux des différents États. C’est la première fois depuis les années 50 que le congrès américain opte pour dépense budgétaire au profit des parcs nationaux. Les fonds permettront également de financer des infrastructures pour ces parcs, à l’instar de routes, sentiers, terrains de pique-nique et de camping pour les 325 millions de visiteurs annuels.
C’est un reboisement de très grande ampleur qui a débuté cette année à Madagascar. Le gouvernement a annoncé en 2019 vouloir mettre en terre 60 millions d’arbres par an. Cette reforestation concerne au total 400km2. L’opération, largement soutenue par le président Andry Rajoelina, a débuté cette année. Le dimanche 19 janvier, jour de lancement de la campagne, 1,2 millions d’arbres ont ainsi été plantés. Des acacias, eucalyptus et arbres fruitiers pousseront dans les années qui arrivent. Des drones sont même utilisés pour la reforestation des zones les plus reculées. Entre 1953 et 2014, le pays a perdu 44 % de ses forêts naturelles.
Source : marianne.net
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