C’est un accord tripartite qui augure des lendemains meilleurs pour la productivité agricole en Afrique.
AFRIQUE : la FAO, le FIDA et la BID vont coopérer sur la sécurité alimentaire

L’Organisation des Nations unies pour l’'alimentation et l’agriculture (FAO), la Banque islamique de développement (BID) et le Fonds international de développement agricole (Fida) mutualisent leurs expertises technologiques en faveur des petits exploitants agricoles sur le continent africain.
C’est un accord tripartite qui augure des lendemains meilleurs pour la productivité agricole en Afrique. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la Banque islamique de développement (BID) et le Fonds international de développement agricole (Fida) s’engagent à « autonomiser les petits exploitants ruraux en leur fournissant des technologies accessibles, abordables et adaptables ».

Ensemble, les trois organisations veulent accélérer la mise en œuvre du deuxième objectif de développement durable (ODD2) des Nations unies qui vise à garantir la sécurité alimentaire à toutes les populations. L’initiative sera menée principalement dans les zones rurales où les pratiques agricoles se heurtent au manque d’équipements et de systèmes d’information adaptés aux différentes cultures vivrières.

Ainsi, l’accompagnement technologique envisagé par la BID, la FAO et le Fida devrait permettre de fournir aux communautés agropastorales des conseils techniques et des solutions digitales pour prévenir les aléas climatiques (inondations et sècheresses) mais également pour augmenter leurs revenus en ligne. « Ce partenariat jouera un rôle central dans le cadre de notre Programme de réponse à la sécurité alimentaire (FSRP) et des initiatives connexes en cours en vue de la durabilité des chaines de valeur dans diverses régions », explique Mansur Muhtar, vice-président des opérations de la BID.

Une vision partagée par Thouraya Triki. Pour la directrice de la Division de la production durable, des marchés et des institutions du Fida, il s’agit à terme de « soutenir le développement d’une agriculture à faible émission de dioxyde de carbone (CO2) en améliorant la résilience des acteurs », ainsi qu’en promouvant de nouveaux métiers qui associent le sol et la technologie. En la matière, la Banque africaine de développement (BAD) organise les 27 et 28 septembre prochain la Formation sur les services de conseil numérique en matière de climat (DCAS). Le programme initié en partenariat avec le Centre mondial pour l’adaptation (GCA) se tient en ligne de Johannesburg en Afrique du Sud.

Source: afrik21.africa

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