NIGERIA : APM a évité la mise en décharge de 400 000 bouteilles plastiques à Lagos
Sur le seul terminal à conteneurs Apapa de Lagos, la démarche RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) de la filiale de l’opérateur néerlandais APM Terminals a permis d’éviter la mise en décharge 408 800 bouteilles en plastique à usage unique.
L’engagement des entreprises portuaires dans les politiques RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) est un fait en Afrique. Au Nigéria par exemple, APM Terminals Apapa, la filiale de l’opérateur portuaire APM Terminals basé à La Haye aux Pays-Bas, a axé sa démarche écoresponsable sur la réduction des déchets plastiques à usage unique avec un résultat probant en 2021. L’entreprise a évité la mise en décharge de 408 800 bouteilles en plastique, soit une moyenne de 1 120 par jour.
« Nous avons remplacé les bouteilles d’eau en plastique à usage unique par des bouteilles de recharge, 1 300 au total, remplies à partir des distributeurs », explique Klaus Laursen, le directeur national d’APM Terminals au Nigeria. Le concessionnaire a expérimenté cette politique en participant à l’édition 2021 de l’initiative « Go Green ». C’est un programme de sensibilisation initié par le Global Ports Group (GPG), une association d’opérateurs de ports et de terminaux, collaborant sur des sujets clés en matière d’environnement, de santé, de sécurité et de sûreté.
L’adoption d’une démarche écoresponsable
APM Terminals Apapa prévoit de maintenir ce cap pour réduire son impact environnemental à Lagos au Nigeria. « L’avenir de nos enfants à naître en dépend, ce qui nous oblige non seulement à faire en sorte que cette approche fonctionne, mais aussi à la maintenir », affirme Chinyere Adenaike, la responsable des achats d’APM Terminals Apapa. Selon le Forum économique mondial, en 2018 le Nigeria a rejeté environ 200 000 tonnes de déchets plastiques dans l’océan, tandis que sa production annuelle de plastiques devrait atteindre 523 000 tonnes d’ici à 2022.
La gestion des déchets est loin d’être le seul problème d’APM Terminals Apapa. Comme pour la plupart des terminaux, le port de Lagos est un grand consommateur de carburant, et donc un gros émetteur de dioxyde de carbone (CO2). Pour compenser une partie de ses émissions, APM Terminals Apapa devrait envisager la piste des engins électriques moins polluants.