Interview de Flo Delorbe, écrivain indépendant
Avec la victoire de Trump, comment voyez-vous l’avenir des traités internationaux et environnementaux ?
D’un point de vue strictement environnemental, Trump n’est certainement pas la personne préférée des « écologistes ». Le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris sur le climat en juin 2017 lui donne l’apparence d’une personne qui n’est préoccupée que par les résultats économiques aux dépens des coûts environnementaux. Néanmoins pour moi, qui suis beaucoup plus spécialisé dans la politique internationale que l’environnement, l’élection de Trump est une bonne nouvelle. Il nous redonne un peu d’espoir quand au concept de démocratie, alors que ces dernières années nous avons été plus habitué à un déni de celle-ci avec des fraudes électorales, des résultats de référendums non respectés ou des passages en force comme le 49-3 en France. Il faut aussi se poser des questions quant à ces traités sur l’environnement. A quoi sert-il de brider l’économie des pays occidentaux avec des législations qui forcent à l’utilisation des voitures électriques et des éoliennes ou interdit la construction de nouvelles centrales nucléaire alors que le reste du monde construit des usines à charbon et investit de plus en plus dans le nucléaire (Chine et Inde principalement, mais aussi de nombreux autres pays). Notre planète n’étant qu’une seule et même entité, donc si d’un côté on force les économies occidentales à adopter un cahier des charges avec des règles environnementales très strictes et que de l’autre le reste du monde fait exactement le contraire, à quoi bon ? Le dogme sous-jacent à ces traités internationaux sur l’environnement est la théorie du réchauffement climatique par l’activité humaine avec la supposée augmentation du CO2. Par ailleurs ce soi-disant consensus sur le changement climatique n’est en fait pas vraiment un, beaucoup de scientifiques indépendants rejetant cette idéologie. Le CO2 qui se trouve à 0.04% dans l’atmosphère donc dans l’air que nous respirons, et l’activité humaine ne représentant qu’une infime partie de cette quantité négligeable, il est donc parfaitement raisonnable de penser que la théorie du réchauffement climatique anthropique est une théorie fumeuse utilisée à des fins politiques. Pour revenir à votre question, Trump étant un souverainiste et un isolationniste, il ne faut pas s’attendre qu’il laisse son pays continuer à dépenser des sommes astronomiques pour des traités ou des institutions internationales qui n’apportent objectivement pas grand-chose à son pays.
La situation va-t-elle empirer ?
Tout dépend de quel point de vue on se place. Les pays occidentaux ont déjà fait d’énormes progrès quant à la limitation de la pollution en général. Il est important de rappeler que la qualité de l’air dans les grandes villes était bien pire eau 19ième siècle qu’elle ne l’est aujourd’hui, un fait qui est d’ailleurs souvent oublié de tous. Si vous regardez des peintures panoramiques de Londres vers 1850 à l’époque de la révolution industrielle, vous remarquerez de la fumée noire sortant des cheminés des usines qui utilisaient beaucoup de charbon et ce à proximité des zones résidentielles. Le charbon était aussi utilisé pour chauffer les maisons, ce qui produisait énormément de dioxyde de soufre, un composé chimique qui est toxique pour l’Homme. Il ne s’agit pas ici d’embellir la réalité actuelle de la pollution ou des problèmes environnementaux liés à l’activité manufacturière, mais de nuancer le catastrophisme ambient comme il avait été promulgué par Al Gore il n’y a pas si longtemps. Par exemple, contrairement à ce que l’on nous martèle matin, midi et soir, la calotte glacière ne fond apparemment pas. L’étendue de glace moderne de l'Arctique étant parmi les plus importantes des 10 000 dernières années, ce qui est confirmé par de nombreux scientifiques indépendants, qui bien évidemment, vont à contrecourant de la doxa dominante propagée par les médias de masse.
Quel impact le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris a-t-il eu sur les efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique ?
Comme dit précédemment, tout dépend de votre point de vue. Si vous pensez que le changement climatique est bien réel et qu’il est d’origine humaine alors le retrait des Etats-Unis de ce traité est une très mauvaise nouvelle. Cependant, si comme moi vous êtes plus sceptiques quant à cette idéologie, et que vous pensez que le GIEC est une officine sponsorisée et manipulée par les mondialistes afin de les aider à mettre en place leur agenda, alors cette décision de Trump est la bienvenue.
Comment les mouvements citoyens et les ONG réagissent aux politiques environnementales de Trump, et quel impact cela a-t-il sur la sensibilisation à l'environnement ?
Beaucoup d’ONG sont sponsorisées par les mêmes officines mondialistes qui rêvaient de mettre Trump dans un placard. N’est-ce pas George Soros ? Beaucoup d’entre-elles sont créées non pas pour sensibiliser la population à la dégradation de l’environnement mais plutôt pour poursuivre des desseins politiques non avoués. Il faut donc toujours se méfier de toutes ces législations qui devraient nous permettre de sauver notre planète, qui a quand même plus de 4.5 milliards d’années, surtout lorsque la solution proposée aux problèmes est toujours la taxation… Il revient à tout un chacun de respecter la nature en évitant de la polluer et de salir, mais il assez ironique de voir que les pays qui subissent le plus la foudre de ces politiques environnementales sont les pays qui aujourd’hui polluent le moins. Si vous ne me croyez-pas, allez visiter les pays de l’Asie du Sud-Est où des produits chimiques toxiques provenant de l’industrie textile sont déversés dans les rivières alors que des enfants s’y baignent juste à côté, quelque-chose qui serait impensable dans les pays occidentaux.
