Le principal but est de rappeler à tous les démarches et les choix pour réduire les conséquences dommageables à la santé humaine, aux enjeux économiques, environnementaux et patrimoniaux d'aléas naturels tels que les inondations, les séismes, les éruptions volcaniques, le changement climatique, les tempêtes, les feux de forêts, les glissements de terrain…
Thème 2019 : Réduire les dégâts causés par les catastrophes aux infrastructures et services de base
Cette année, la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe se poursuit dans le cadre de la campagne « Sendai Seven » (Sendai sept), centrée sur les 7 objectifs du Cadre d'action de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe 2015-2030. L'accent sera notamment mis sur sa cible (d) : « Réduire nettement, d’ici à 2030, la perturbation des services de base et les dommages causés par les catastrophes aux infrastructures essentielles, y compris les établissements de santé ou d’enseignement, notamment en renforçant leur résilience ».
Compte tenu du nombre élevé de victimes, notamment lors des tremblements de terre et des tsunamis, il est particulièrement important de faire en sorte que les écoles et les hôpitaux soient construits de manière appropriée, en veillant à ce que les règlements de construction et les réglementations sectorielles visant à renforcer la sécurité soient respectés.
Outre les écoles et les hôpitaux, les termes « infrastructures essentielles » du Cadre de Sendai, font aussi référence aux services publics et aux services susceptibles de sauver des vies, tels que l’approvisionnement en eau ou en nourriture, l’énergie, les télécommunications et les transports.
La campagne « Sendai Seven », mise en place par le Bureau des Nations Unies pour la prévention des catastrophes (UNDRR)Disponible en anglais, est une initiative de plaidoyer qui permet aux gouvernements, aux collectivités locales, aux communautés, aux organisations de la société civile, au secteur privé, aux organisations internationales et aux organismes des Nations Unies de promouvoir de meilleures pratiques et d'encourager la mise en œuvre du Cadre de Sendai afin de réduire l'exposition aux risques à l'échelle nationale, régionale et internationale.
Tempêtes, inondations, séismes : les 2/3 des communes françaises sont exposées à, au moins, un risque naturel
Le plus important des risques étant les inondations (17 millions de Français concernés). Face à la soudaineté et à la force de ces évènements, par les dommages qu’ils peuvent provoquer, tant humains que matériels, la prévention des risques est une priorité de l’État.
La prévention s’appuie sur plusieurs axes d’actions complémentaires. Le premier porte sur la connaissance des différents phénomènes, le second sur la surveillance, la prévision et l’alerte. Météo-France et Vigicrues – le service du ministère de la Transition écologique et solidaire qui diffuse la vigilance sur les cours d’eau surveillés – fournissent quotidiennement des bulletins d’information.
La prévention s’appuie également sur l’intégration du risque dans l’aménagement, l’urbanisme et la réduction de la vulnérabilité des bâtiments afin de limiter les effets d’une crue ou d’une tempête. Enfin, le retour d’expérience après des catastrophes doit conduire à construire et reconstruire mieux.
En France : mieux connaître les risques naturels et agir pour les réduire
Le ministère de la Transition écologique et solidaire met en œuvre une série d’actions pour mieux connaître les risques et en réduire leur portée par :
- l’identification et la surveillance des aléas prévisibles, leur prise en compte dans l'urbanisme, l'aménagement et la construction ;
- la réduction des risques par des actions programmées à l'initiative des collectivités ou de reconstruction post-catastrophes et le développement d’une culture du risque pour mieux se préparer et renforcer la résilience des territoires.
Le réchauffement climatique sera plus fort que prévu selon des scientifiques français
Le réchauffement climatique s'annonce plus prononcé que prévu, quels que soient les efforts faits pour le contrer, ont averti mardi des scientifiques français.
Leurs recherches serviront de base au GIEC pour ses futures estimations. Une centaine de chercheurs et d'ingénieurs, notamment du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et de Météo-France, ont participé à ces travaux, qui alimenteront le rapport d'évaluation du groupe des experts de l'ONU sur le climat, prévu pour 2021-2022.
Deux modèles climatiques différents ont été produits, puis soumis à plusieurs scénarios socio-économiques. "Dans le pire des scénarios considérés, la hausse de température moyenne globale atteint 6,5 à 7°C en 2100", estiment les scientifiques. Ce scénario est prévu dans le cas d'une croissance économique rapide, alimentée par des énergies fossiles.