#ZéroTract : Quand la politique sert l’écologie
Depuis plusieurs mois, sur l’ensemble du territoire français, les candidats et leurs équipes distribuent, sur la voie publique et dans les boîtes aux lettres, leurs traditionnels tracts papier. Des millions d’exemplaires de tracts commandés et imprimés qui finiront inexorablement jetés par terre pour quelques-uns ou à la poubelle pour les autres. Un gaspillage tant écologique qu’économique puisque la majorité des bulletins sera mise à disposition dans les bureaux de vote.
Pourtant, cette année, la Loi Climat aurait pu inciter nos candidats à s’inscrire dans une réelle transition éco-citoyenne, en interdisant ce document de campagne, souvent inutile et qui rejoindra in fine la longue liste de nos déchets ménagers déjà excessifs.
En plus d’être un déchet supplémentaire en période électorale, le tract de campagne a aussi une empreinte carbone non négligeable, même imprimé sur du papier PEFC ou recyclé.
Le papier recyclé n’est pas totalement écologique et présente de nombreux inconvénients pour l’environnement. Fabriqué à partir des déchets de papeterie pour éviter la surexploitation forestière, il émet davantage de CO2 que le papier non recyclé. Une étude publiée par Nature Sustainability en octobre 2020, démontre que sa fabrication consomme beaucoup d'électricité et contribue à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre.
La transition écologique a pour ambition de transformer nos modes de vie, notre manière de consommer et de produire, et de sensibiliser les citoyens aux éco-gestes.
Une mise en pratique difficile tant que les discours ne passeront pas aux actes, à commencer par une campagne propre #cleancampagne, une campagne #zerodechet.
Bouchra SIRSALANE
Elue Démocrate
Coach & Formatrice