Si vous polluez, vous devez payer
Le ministre du Climat des Tuvalu a exhorté lundi les pays qui génèrent le plus d’émissions de gaz à effet de serre à assumer financièrement les coûts croissants liés au changement climatique, en marge du sommet du Forum des îles du Pacifique (FIP) organisé dans le royaume de Tonga.
« Nous devons vraiment nous assurer que nous continuons à pousser les pays les plus pollueurs à agir », a déclaré à l’AFP le ministre Maina Talia, affirmant que « le principe du pollueur-payeur doit être mis sur la table ».
« Si vous polluez, vous devez payer », a lancé le ministre de ce petit Etat insulaire, situé à basse altitude et particulièrement vulnérable à la hausse du niveau de l’océan.
« Nous ne pouvons pas nous attaquer au changement climatique sans nous attaquer à la cause première, à savoir l’industrie des combustibles fossiles », a estimé le ministre.
« Les catastrophes se succèdent et nous perdons la capacité de reconstruire, de résister à un nouveau cyclone ou à une nouvelle inondation », selon lui.
Le ministre du Climat des Tuvalu a exhorté lundi les pays qui génèrent le plus d’émissions de gaz à effet de serre à assumer financièrement les coûts croissants liés au changement climatique, en marge du sommet du Forum des îles du Pacifique (FIP) organisé dans le royaume de Tonga.
« Nous devons vraiment nous assurer que nous continuons à pousser les pays les plus pollueurs à agir », a déclaré à l’AFP le ministre Maina Talia, affirmant que « le principe du pollueur-payeur doit être mis sur la table ».
« Si vous polluez, vous devez payer », a lancé le ministre de ce petit Etat insulaire, situé à basse altitude et particulièrement vulnérable à la hausse du niveau de l’océan.
« Nous ne pouvons pas nous attaquer au changement climatique sans nous attaquer à la cause première, à savoir l’industrie des combustibles fossiles », a estimé le ministre.
« Les catastrophes se succèdent et nous perdons la capacité de reconstruire, de résister à un nouveau cyclone ou à une nouvelle inondation », selon lui.
Avec une hauteur moyenne de moins de trois mètres au-dessus du niveau de la mer, les atolls coralliens de Tuvalu sont gravement menacés par la hausse, même modérée, du niveau de la mer.
« Nous ne devons pas fermer les yeux sur le changement climatique et la question de la montée des eaux », a souligné M. Talia
« Nous devrions nous assurer que les pays les plus pollueurs continuent à soutenir non seulement Tuvalu, mais aussi d’autres pays de faible altitude. »