Les bénévoles qui aident pour réparer les électroménagers
Depuis fin août, la Maison de l’environnement propose un atelier ou des bénévoles réparent petit électroménager, informatique, appareils électroniques, vêtements. On est allé pour essayer de redonner un nouveau souffle à notre vieille cafetière.
Pas de doute, le repair café était très attendu. Le premier, fin août, a fait plus que le plein. La liste d’attente était telle que celui de fin septembre s’est rempli avant le début de la première séance. Heureusement, on avait anticipé, et on s’était inscrit pour être parmi la trentaine de chanceux à pouvoir confier aux doigts d’or des réparateurs bénévoles notre cafetière qui, un beau matin, avait refusé de s’allumer.
Ça se bouscule dès l’ouverture. Chacun s’inscrit par ordre d’arrivée, remplit une fiche en indiquant ses coordonnées, le type d’objet à réparer, son adhésion aux conditions de fonctionnement du repair café, et se voit attribuer un numéro. Comme au supermarché, on saura quand arrive son tour, sauf que là, ce ne sera pas par écran interposé, mais quand une dame chargée de l’accueil viendra nous chercher. Les objets à réparer ressemblent à un inventaire à la Prévert : radio cassettes, aspirateur, machine à coudre, appareil à raclette, ordinateur, fer à lisser, tronçonneuse, chaîne hifi, nettoyeur haute pression pour les vitres.
« Notre sauveur potentiel commence à démonter la cafetière. On lui donne un coup de main, c’est un des principes du repair café, l’usager n’est pas un simple consommateur. »
Le repair café est à peine lancé qu’une télé est déjà éventrée sur une table. Un bénévole cherche la panne. Pas simple. Il ne veut pas renoncer, c’est ça être bricoleur. Pendant que les premiers objets à réparer passent dans les mains expertes, chacun attend son tour, assis dans la salle de réunion de la Maison de l’environnement. Françoise, Michèle, Hélène ont appris l’existence du repair café en lisant La Voix du Nord. « C’est une excellente idée. Si on parvient à faire refonctionner mon lecteur CD-radio, c’est bien. Sinon, je n’aurai pas de regret et il ira à la déchetterie », résume Françoise.
Notre tour arrive. Plein d’espoir, on confie notre cafetière à un bénévole armé d’appareils, en lui expliquant les symptômes. Notre sauveur potentiel commence à la démonter. On lui donne un coup de main, c’est un des principes du repair café, l’usager n’est pas un simple consommateur. Tournevis en main, le bricoleur teste les connections, débranche un fil, le rebranche ailleurs, cherche encore et encore l’origine de la panne. Rien n’y fait, notre cafetière est vraiment morte, ou demanderait un trop long boulot ou le changement d’une pièce importante pour revivre. Tant pis, au moins on aura tout essayé, jusqu’aux soins palliatifs… D’autres repartent avec un appareil qui fonctionne. C’est le jeu, le repair café fait ce tout ce qu’il peut, mais pas les miracles !