Les autorités danoises n’ont pas apprécié cette convoitise de l’ancien magnat de l’immobilier, et lui ont fait savoir en fin de semaine dernière.
Agacé de ne pas pouvoir s’offrir le Groenland, Trump reporte sa visite au Danemark

On pourrait presque parler d'une obsession. Pour le deuxième soir d'affilée, Donald Trump s'est exprimé sur le rachat hypothétique du Groenland via son réseau social préféré, Twitter. Ce mardi soir, il a annoncé qu'il reportait finalement sa visite au Danemark début septembre, après le refus clair et précis du pays européen de lui céder sa gigantesque île arctique.

« Le Danemark est un pays très spécial avec des gens incroyables mais étant donné les commentaires de la Première ministre Mette Frederiksen, selon lesquels elle n'aurait aucun intérêt à discuter de l'achat du Groenland, je vais repousser notre rencontre prévue dans deux semaines à un autre moment », a lancé M. Trump. Dimanche, le dirigeant avait pourtant assuré que cette rencontre diplomatique, prévue de longue date à l'invitation de la reine Margrethe II, n'était « pas du tout » liée à son ambition territoriale.

« La Première ministre a été en mesure de faire l'économie d'argent et d'efforts pour les Etats-Unis et le Danemark en étant si directe. Je la remercie pour cela et ai hâte de reprogrammer à un moment dans le futur » cette rencontre, a enchaîné, visiblement vexé, le milliardaire républicain.

Trump rêvait d'une « grosse transaction immobilière »

En fin de semaine dernière, la presse américaine révélait que Donald Trump s'était renseigné sur la possibilité pour les Etats-Unis d'acheter le Groenland, immense territoire autonome rattaché au Danemark qui compte quelque 56 000 habitants et des ressources précieuses (pétrole, gaz, or, diamant, uranium, zinc, plomb). Une « grosse transaction immobilière » qui serait « stratégiquement intéressante », avait assumé le chef d'Etat.

Si cette idée avait d'abord fait sourire certains, ce dernier rebondissement montre, une nouvelle fois, la capacité du 45e président américain, déjà reparti en campagne pour sa réélection en 2020, à casser les codes de la diplomatie traditionnelle.

Seulement, cette convoitise n'a pas vraiment séduit les autorités danoises. « Nous sommes prêts à faire des affaires, pas à vendre » le territoire, avait sèchement réagi vendredi le ministère groenlandais des Affaires étrangères.

Donald Trump avait dans un premier temps choisi d'en rire, promettant lundi, photomontage à l'appui, de ne pas construire d'immense building, comme sa Trump Tower, au milieu de l'île. Mais, vingt-quatre heures plus tard, l'heure n'était visiblement plus à la blague.

Source: leparisien.fr

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