Les étudiants d'un lycée nature, s'interviennet pour la biodiversité de leur région
Au Plessis-Bergeret, des étudiants en BTS gestion et protection de la nature, du lycée Nature, s'investissent pour favoriser le développement de la faune et de la flore.
L'initiative
Ils sont en 2e année de la section BTS gestion et protection de la nature avec, en ligne de mire, l'examen de juin. Cinq des 28 élèves ont choisi de se consacrer au site du Plessis-Bergeret où, la nouvelle maison de la pêche et de la nature se propose de recevoir les écoliers pour des sorties d'éveil à la vie aquatique.
Leur objectif ? Préconiser des aménagements pour favoriser le développement de la faune et de la flore, dans une mare artificielle destinée aux visiteurs.
Dès septembre dernier, les étudiants se sont mis en recherche pour connaître l'histoire ancienne et récente du site. Les vestiges de l'ancien château ont disparu, mais l'emprise demeure par les douves et l'exposition face à l'étang.
Depuis 15 ans, le Département a pris le relais d'une association de bénévoles pour faire de l'étang et de son pourtour, un des « espaces naturels sensibles » de Vendée. Un choix situé à l'équilibre du maintien de l'activité de détente et de l'ensauvagèrent contrôlé du milieu.
Avec la fédération de la pêche
En plus de l'aide des techniciens du conseil départemental, les étudiants ont recueilli les avis de la fédération de la pêche qui, après réflexion, avait préféré ce site comme vitrine d'exposition de son action en Vendée. « Il nous a été demandé d'analyser l'écocomplexe de l'étang du Plessis et d'émettre des préconisations pour l'aménagement, aux meilleures conditions naturelles, d'une mare pédagogique », résume Maxime Juignet, porte-parole du groupe étudiant.
Un plan de gestion sera élaboré. « Avec les stages et l'épreuve terminale individuelle, ce plan travaillé à cinq sera déterminant pour notre examen », confirment les jeunes.
Déboisement en cours
Le lycée Nature, du Bourg-sous-la-Roche, intervient pour donner aux futurs professionnels, l'expérience d'un chantier de déboisement et d'aménagement.
Le groupe des cinq est évidemment à la manoeuvre. Il s'agit de supprimer de jeunes frênes dont les racines menacent la structure du quai en pierre, bordant le château disparu. Une journée de travail pour être chef de chantier, élagueur, gestionnaire des coupes ou aménageur du nouvel espace.
Les pêcheurs gagneront en accessibilité et les promeneurs en visibilité. Les bois récupérés seront mis en fagots et immergés pour l'habitat halieutique, ou disséminés pour des gîtes terrestres.
Source : ouest-france.fr