L’Etat va mobiliser 7 milliards d’euros supplémentaires en 2024 pour doubler le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre de la France et tenir les objectifs pour 2030, a annoncé samedi la Première ministre dans une interview au Parisien/Aujourd’hui en France.
Transition écologique : l’Etat va mobiliser 7 milliards d’euros supplémentaires en 2024, annonce Elisabeth Borne

« L’État va prendre sa part puisque, dès l’an prochain, nous allons rehausser de 5 milliards d’euros notre contribution au plan, au-delà des 2 milliards de plus qu’on avait déjà prévus », ainsi « en 2024, nous aurons 7 milliards de plus qu’en 2023 pour le financement de la transition écologique », a déclaré Elisabeth Borne.

Fin 2023, le gouvernement avait déjà annoncé la mobilisation de 2 milliards d’euros pour alimenter le Fonds vert, destiné à accompagner les projets écologiques des collectivités territoriales.

Dans le budget 2023, les investissements climat de l’Etat représentaient environ 25 milliards d’euros, selon Matignon.

« C’est un investissement inédit de l’État qui servira à financer les rénovations énergétiques, les transports en commun, les énergies renouvelables et la transition agricole », a-t-elle ajouté, sans préciser à ce stade la source de ces financements qui doivent être discutés dans le Projet de loi de finances 2024.

« Ca ne veut pas dire 7 milliards d’impôts supplémentaires, bien au contraire », précise-t-on dans son entourage, soulignant que ce chiffrage correspond à l’ordre de grandeur des réductions de dépenses attendues des ministères.

« Il s’agit d’argent frais, qui va en générer beaucoup plus car il sera utilisé dans des projets cofinancés par les collectivités » comme de coutume, ajoute l’entourage de la Première ministre.

La France doit, d’ici à 2030, réduire ses émissions de 50% par rapport au niveau de 1990, conformément aux nouveaux objectifs de l’Union européenne. Elle approchait les -25% de réduction en 2022.

Pour atteindre la cible, la Première ministre a présenté le 22 mai un premier chapitre du plan, établi par son secrétariat à la planification écologique, qui détaillait les objectifs chiffrés de réduction pour chaque grand secteur de l’économie.

Cette répartition chiffrée de l’effort a été saluée pour son caractère inédit et ambitieux mais critiquée pour l’absence d’annonce sur les financements, l’une des principales difficultés.

Les investissements supplémentaires avaient été évalués le jour même à 60 milliards d’euros par an d’ici à 2030, dont la moitié d’argent public, selon le rapport Pisani-Ferry-Mahrouz.

« Aujourd’hui, on investit 120 milliards d’euros par an, tout confondu, secteur public et privé, c’est-à-dire l’État, les collectivités locales, les entreprises et les ménages pour des actions dans les transports, les bâtiments, l’industrie, l’énergie », a rappelé la Premier ministre dans son interview.

Source: goodplanet.info

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H Henri

Quand le pays sera en défaut de paiement ils vont le vendre a qui ? La chine ? la russie? Les états unis?

il y a 1 an

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S Slava Bobrov

On est bien à plus de 3 000 milliards d'euros de dettes ??

il y a 1 an

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M marco nius

Elisabeth_Borne Arrêtez de financer des lobbies, donnez ces 7 milliards aux particuliers qu’ils s’équipent de panneaux solaires directement. 3,5 millions de foyers pourraient ainsi en installer.

il y a 1 an

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B Brigitte Colman

Un montant très inférieur aux besoins estimés pour tenir les engagements de la France en matière de réduction des émissions de CO2.

il y a 1 an

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