Selon les calculs des deux ONG, il faudrait l’équivalent des ressources de 1,6 planète pour que l’humanité continue de consommer et de produire à ce rythme.
La Terre vivra donc les quatre prochains mois à crédit. Elle ne pourra donc pas se régénérer. Cela entraîne des répercussions considérables ( sécheresses, montées des eaux, disparitions de la faune et de la flore…) qui se cumulent au fil des ans.
Trois semaines de « gagnées »
L’année 2019 a été synonyme d’un triste record concernant le jour du dépassement. Pour la première fois, celui-ci a eu lieu au mois de juillet dernier. La raison ? Le confinement, répercussion de la pandémie de Covid-19 qui a permis à l’humanité de gagner trois semaines sur l’année 2020.
Les mesures et les politiques mises en place à travers le monde pour lutter contre la propagation du virus ont engendré une baisse de l’empreinte carbone planétaire de 14,5 % grâce à la diminution de la consommation d’énergies fossiles (charbon, pétrole) ; ainsi qu’une réduction de 8,4 % de l’empreinte forestière en 2020 à la suite de la diminution de la consommation de bois.
Un trompe-l’œil
« La moitié de l’humanité a été confinée mais l’activité ne s’est pas arrêtée pour autant », rappelle Pierre Cannetde WWF France. L’économie a continué de fonctionner notamment pour nous approvisionner en eau, en aliments, en services, en data et connexion internet. « Nous n’avons gagné que trois semaines car le confinement, suivi du déconfinement, a engendré un regain de l’activité par la suite. »