"On va mettre en place des zones de faibles émissions (...) d'ici la fin de l'année", a-t-elle annoncé, précisant qu'il s'agirait de zones "où l'on empêche les véhicules les plus polluants de rentrer".
Solutions de mobilité différentes
Le gouvernement souhaite "travailler sur neuf zones les plus polluées" sur le territoire, afin de cibler dans un premier temps "les lieux où l'air est le plus pollué". "On n'est pas là pour pousser les choses quand il n'y a pas de problème. On le fait là où c'est le plus pollué", a précisé Barbara Pompili.
"On va aussi aider les personnes à changer de véhicule, étendre l'offre de transports en commun... On va leur donner des solutions de mobilités différentes", a ajouté la ministre de la Transition écologique, selon qui il faut également "faire du partage d'espace" concernant la circulation des voitures aux abords des écoles.
"La question des zones à faibles émissions"
Comme le rappelle RTL, l'État français dispose de six mois pour prendre les mesures adéquates contre la pollution de l'air, aujourd'hui responsable de 48 000 morts prématurées par an, faute de quoi il écopera d'une astreinte record de 10 millions d'euros par semestre infligée par le Conseil d'État.
"La réponse à ce qu'a dit la justice, c'est la question des zones à faibles émissions", a martelé Barbara Pompili ce jeudi matin. "Je préfère qu'il y ait beaucoup moins de voitures, qu'elles soient beaucoup moins polluantes, mais il y aura toujours des voitures individuelles, là où les gens n'ont pas d'autres solutions", a-t-elle indiqué.