Les chercheurs ont essentiellement travaillé sur des oiseaux afin de bénéficier de données les plus complètes possible. Sur la très commune mésange charbonnière, notamment. © jLasWilson, Pixabay License
Des prévisions de persistance pessimistes
« Nous avons comparé la réaction au changement climatique observée chez des oiseaux à celle attendue pour une population qui serait en mesure d’ajuster ses traits pour suivre ce changement climatique à la perfection », explique Alexandre Courtiol de l’Institut de recherche sur la faune sauvage de Berlin (Allemagne).
Le résultat est sans appel. « Même les espèces communes qui sont connues pour leur capacité à s’adapter aux changements climatiques — comme la mésange charbonnière ou la pie — le font à un rythme qui, aujourd’hui, ne garantit pas leur subsistance », note le chercheur. « Nous craignons que les prévisions de persistance pour des espèces rares ou en voie de disparition soient encore plus pessimistes », conclut Stephanie Kramer-Schadt, également chercheur à Berlin.