La Californie bannit la vente d'animaux domestiques provenant d'élevages en animalerie
Les groupes de défense des animaux voient en cette annonce un pas en avant contre les «usines à chatons» et «fabriques à chiots», comme ils les appellent. Ils avancent que les gros volumes d'animaux présents actuellement dans ces centres, où les bêtes sont croisés pour le profit, peuvent mener à des traitements inhumains et à des problèmes de santé physique et mentale, pour certains à long terme.
C'est le premier État américain à adopter une loi du genre.
Ce nouveau texte a été adopté fin 2017 et exige des animaleries des registres retraçant l'origine de chaque animal pour des contrôles réguliers. Un vendeur en infraction devra s'acquitter d'une amende de 500 dollars (environ 436 euros).
Premiers exemples
Patrick O'Donnell, élu à l'assemblée de l'État de Californie et auteur du texte, soutient que la loi n'est pas seulement une «grande victoire» pour «nos amis à quatre pattes», mais aussi pour les contribuables qui paient des centaines de millions pour les refuges d'animaux.
En revanche, le texte ne concerne pas les ventes des éleveurs privés ni celles entre particuliers, seulement les magasins, dont les responsables s'inquiètent des possibles conséquences de l'entrée en vigueur de cette nouvelle loi et craignent la faillite.
Selon la Société américaine pour la prévention de la cruauté envers les animaux, plus de 6,5 millions d'animaux domestiques intègrent un refuge tous les ans aux États-Unis. Environ 1,5 millions d'entre-eux sont euthanasiés.