Interview d'Alexandre Page, écrivain et historien de l'art

Cette interview a été réalisée par Brice Garreau

Aujourd'hui, c'est le 8 mai. Cette date marque la fin de la guerre et le début de la paix. Comment décririez-vous cette journée ?

Eh bien je dirai que c'est une journée symbolique forte qui devrait voir l'unité des peuples à l'histoire commune. C'est une journee du souvenir pour envisager l'avenir.

Pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale, de nombreux arbres ont été détruits et de nombreux animaux ont été tués. Ne vaut-il pas mieux adopter des lois strictes pour protéger les animaux en temps de guerre ?

Les lois ne changent pas grand chose en général. Beaucoup de lois interdisent les mines anti personnelles et elles apparaissent dans tous les conflits récents.

Emmanuel Macron remonte les Champs-Élysées totalement vides de public alors que tous les rassemblements ont été interdits. Ce jour n'appartient-il pas aux Français ?

Oui. C'est un manquement grave du président de la république. Encore un bon moyen de rompre avec la population. Très grave et évidemment ça aura des conséquences sur la rupture déjà enorme entre lui et la population.

Les Français aiment être présents lors des fêtes historiques et nationales. Ces interdictions ne sont-ils pas contraires à la démocratie ?

Eh bien si, mais la France n'est plus vraiment une démocratie.

À la fin, la paix construit la civilisation. Qu'en pensez-vous ?

Ça me paraît certain. Mais la paix militaire n'est pas forcement synonyme de paix sociale en vrai.