La naissance de cet évènement
Cette désignation a eu lieu le 19 décembre 1994, en commémoration de la date, en 1987, à laquelle les nations ont signé le protocole de Montréal relatif aux substances qui diminuent la couche d'ozone.
Une remarquable coopération humaine
Comme l'a souligné le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, le 16 septembre 2013, le Protocole de Montréal est exemple remarquable de coopération internationale qui montre la voie et nourrit l'espoir :
« À l'occasion de la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, je félicite tous ceux qui ont fait du Protocole de Montréal un exemple remarquable de coopération internationale. J’exhorte les gouvernements, les entreprises, la société civile et tous les autres partenaires à suivre cet exemple pour s’attaquer aux autres grands défis de notre époque en matière d’environnement et de développement. » (Ban Ki-moon)
Le thème de l’année 2018
« Gardons la tête froide et poursuivons nos efforts : le Protocole de Montréal »
Selon le site un.org, le thème de la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone de cette année est un cri de ralliement nous exhortant tous à poursuivre les travaux exemplaires menés pour la protection de la couche d’ozone et du climat dans le cadre du Protocole de Montréal. Le thème revêt deux connotations : notre travail de protection de la couche d’ozone protège également le climat et le Protocole de Montréal est un traité « cool », comme en témoignent les réussites exceptionnelles et le succès inégalé de cette convention internationale.
Où se trouve la couche d’ozone ?
La couche d'ozone se trouve dans la haute atmosphère terrestre. Cette couche protège les êtres humains, les animaux et les plantes des effets nocifs des rayons UV-B.
Abandonner progressivement les substances appauvrissant la couche d’ozone aide à protéger cette couche pour les générations et contribue aux efforts déployés par la communauté internationale pour faire face aux changements climatiques.
Pourquoi la couche d'ozone est-elle si essentielle ?
La couche d’ozone est en effet une barrière protectrice qui retient la plupart des rayons ultra-violets émis par le soleil. Cette protection nous est indispensable pour pouvoir supporter le rayonnement solaire.
Protéger la couche d'ozone, c'est donc protéger la vie humaine.
Étapes de la destruction de la couche d'ozone
Les principales phases de la destruction de la couche d'ozone sont :
- émission des (CFC) et autres composés halogènes par les activités humaines et les processus naturels à la surface de la terre ;
- accumulation de ces composés chimiques dans l’atmosphère inférieur (troposphère) car ils sont très stables et non réactifs ;
- transport de ces composés chimiques vers la stratosphère par la circulation atmosphérique ;
- conversion de ces composés en composés réactifs dans la stratosphère par des réactions chimiques impliquant les rayons ultraviolets, ces composés réactifs sont responsables de la destruction de l'ozone stratosphérique ;
- élimination de ces composés par l'humidité dans les nuages et la pluie au niveau de la troposphère.
Causes de la destruction de la couche d'ozone
- causes naturelles
- causes anthropiques
- causes de l'augmentation du trou de la couche d'ozone
- causes chimiques
Types de rayonnement UV
Il existe 3 types de rayonnement ultraviolet (UV). Ces trois types sont classés selon leur longueur d'onde :
- les UVA (315-400 nm),
- les UVB (280-315 nm),
- les UVC (100-280 nm).
La couche d'ozone absorbe 90% des UVB et 100% des UVC mais pas les UVA. La dégradation de la couche d'ozone implique une moindre filtration et une élévation des risques pour la vie terrestre :
- augmentation des cancers de la peau, des cataractes, des maladies du système immunitaire ;
- graves dommages aux yeux ;
- réduction de la photosynthèse : diminution des rendements et de la qualité des cultures, disparition du plancton, premier maillon des chaînes alimentaires aquatiques,...
Élimination à près de 99 % des substances destructrices d'ozone
Selon un article du site de l’Organisation météorologique mondiale, publié en 2017, la reconstitution de la couche d'ozone est en bonne voie : elle devrait retrouver ses valeurs de 1980 d'ici au milieu du XXIe siècle aux latitudes moyennes et au-dessus de l'Arctique, et un peu plus tard pour ce qui est de l'Antarctique, grâce à l'élimination à près de 99 % des substances destructrices d'ozone que sont notamment les chlorofluorocarbures (CFC), les hydrochlorofluorocarbures (HCFC) et certains de leurs substituts visés par le Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone.
Les gaz à effet de serre menacent la couche d'ozone !
La Journée du transport public s’inscrit dans le cadre de la Semaine européenne de la mobilité, qui valorise l’usage de modes de déplacement durables grâce à l’implication de tous les acteurs de la mobilité. Cette manifestation est co-organisée par le ministère de la Transition écologique et solidaire et l’ADEME, et soutenue par le GIE Objectif transport public. La Semaine européenne de la mobilité vise à promouvoir les bonnes pratiques régionales en matière de transport pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Les substances nocives pour l'ozone sont les gaz à effet de serre. Ces gaz retiennent la chaleur et participent au réchauffement climatique. Leur élimination est donc bénéfique pour le climat en permettant d'éviter l'émission de plus de 135 milliards de tonnes d'équivalent CO2.
Quelques solutions pour lutter contre le changement climatique
Pour limiter l’impact de notre alimentation sur le climat, il vaut mieux privilégier autant que possible les fruits et légumes de saison, c’est-à-dire, il vaut mieux modifier nos habitudes alimentaires : nous pouvons réduire notre consommation de viande, par exemple. Pour lutter contre le changement climatique, nous pouvons aussi lutter contre la déforestation. Nous devons préserver les océans, consommer de l’énergie propre, trier les déchets et s’appuyer sur le principe des 3 R : REDUIRE, REUTILISER ET RECYCLER !