La Covid-19 a eu un effet positif sur la conservation des éléphants au Kenya.
KENYA: la Covid provoque un baby-boom chez les éléphants, 200 nouveaux bébés en 2020

Les résultats du recensement de la faune sauvage réalisé par l’Institut de recherche et de formation sur la faune sauvage du Kenya (IRFFSK) montrent que la population des pachydermes atteint désormais 36280 individus, avec jusqu’à 200 bébés nés en 2020.

La population d’éléphants vivants au Kenya a connu un baby-boom en 2020, marqué par la naissance d’un peu plus de 200 individus. C’est ce qui ressort du recensement de la faune sauvage réalisé par l’Institut de recherche et de formation sur la faune sauvage du Kenya (IRFFSK). Selon le document, la population de pachydermes atteint désormais 36 280 individus. Ceci représente une hausse de 12% par rapport à l’année 2014 qui avait été marquée par une hausse du braconnage. Entre 2012 et 2014, les effectifs avaient chuté de 35 588 éléphants à 32 214. Cette même année, le pays d’Afrique de l’Est avait pleuré la mort de Satao, un célèbre mâle aux longues défenses d’environ 50 ans tué par une fléchette empoisonnée.

Pour les autorités kenyanes, cette embellie démographique observée chez les éléphants est un « cadeau Covid-19 ». Les restrictions dues à la pandémie ont en effet entrainé la baisse de fréquentation des parcs, du braconnage et de l’interaction entre les éléphants et les touristes. « Il s’agit d’une véritable lueur d’espoir pour tous ceux qui luttent chaque jour pour conserver cette espèce emblématique du continent africain, qui a connu de nombreuses périodes difficiles » affirme Najib Balala, le secrétaire du cabinet pour le tourisme et la vie sauvage.

L’ « adoption » des éléphants comme mode de conservation

Pour capitaliser le baby-boom des éléphants et renforcer l’engagement du Kenya en faveur de la conservation de la faune, les associations Magical Kenya et le Kenya Wildlife Service ont lancé une initiative. Celle-ci consiste à permettre aux entreprises ou à des particuliers de donner un nom à un des 200 nouveaux éléphants nés au cours de l’année 2020 en faisant un don. Ce concept est appelé « adoption » d’animaux. Pour des raisons de conservation, les donateurs ne sont pas autorisés à ramener les jeunes éléphants « adoptés » chez eux comme lors d’une adoption classique. Cependant, ils recevront de manière hebdomadaire les dernières nouvelles sur l’état de santé de leur éléphant et pourront suivre son évolution dans son parc d’habitation.

L’African Wildlife Foundation (AWF, organisation internationale de conservation axée exclusivement sur la faune et les terres sauvages d’Afrique) a été l’une des premières organisations à donner un nom symbolique à l’un des éléphants du Kenya en faisant un don de 4 300 euros.

Source: afrik21.africa

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