Google et YouTube ne rémunéreront plus les contenus qui nient le réchauffement climatique
Google et YouTube renforcent leur politique contre la désinformation sur le réchauffement climatique. Le géant californien et sa plateforme de vidéos interdisent désormais la monétisation de contenus qui nient les effets du réchauffement climatique.
Après les fausses informations sur le Covid-19 et les vaccins, YouTube et Google s’attaquent maintenant à la désinformation sur le réchauffement climatique. Dans un communiqué publié le 7 octobre, le géant californien et la plateforme de vidéos ont indiqué qu’ils ne rémunéreront plus les contenus qui « contredisent le consensus scientifique bien établi autour de l’existence et des causes du changement climatique ». Ainsi, le géant et la plateforme ont décidé d’adopter une politique qui se veut plus agressive. YouTube et Google ne souhaitent donc pas seulement interdire les publicités mensongères, ils veulent empêcher les utilisateurs niant le réchauffement climatique de gagner de l’argent.
Cette nouvelle règle concerne donc toutes « les publications qui considèrent le changement climatique comme une affabulation ou une arnaque, les messages qui nient que le climat est en train de se réchauffer sur le long terme ou que les émissions de gaz à effet de serre et l’activité humaine contribuent à cette réalité ». Une décision saluée par Avaaz, une ONG américaine qui avait déjà reproché à la plateforme de vidéos d’orienter ses utilisateurs vers des contenus contre le réchauffement climatique : « La décision importante de Google de démonétiser la désinformation climatique pourrait inverser le cours de l’économie du climatoscepticisme », a déclaré Fadi Quran, le directeur de l’ONG.
@Google's important decision today to demonetize climate misinformation could turn the tide on the climate denial economy.https://t.co/4SmjwtG7N3
— Avaaz (@Avaaz) October 7, 2021
Que pensez-vous des nouvelles mesures de Google et YouTube contre la désinformation sur le réchauffement climatique ? Pensez-vous que Facebook et d’autres plateformes devraient suivre la même politique que YouTube ?
