Réchauffement climatique nous mène vers une catastrophe mondiale ?
Des scénarios catastrophes, ils en existent beaucoup, mais le plus probable d’entre-eux est certainement celui dans lequel la Terre serait noyée sous les eaux.
L’impressionnante montée des eaux sur la croûte terrestre, si nous ne changeons pas rapidement notre rapport au réchauffement climatique. La Terre est en danger, serions-nous en train de courir droit à la catastrophe ?
La Terre et le réchauffement climatique : il faut vraiment s’y attaquer dès maintenant
Mais avant de s’alarmer sur le monde, voyons ce qui se passe chez nous, en France.
La situation en France
Le 14 avril dernier, le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) – un organisme consultatif placé sous l’autorité du ministère de l’environnement, a publié un rapport sur “la division par quatre des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050?, plus connu sous le nom de “Facteur 4“, qui a été annoncé en 2003 et confirmé lors du Grenelle de l’environnement de 2007.
Les conclusions de ce rapport sont claires : il reste encore de nombreux efforts à faire, mais comme l’indique le CGEDD, la concrétisation du facteur 4 “reste délicate, suppose des décisions et de la continuité tant au niveau de l’État et des collectivités que des acteurs économiques et individuels, et n’est pas garantie”.
La France doit donc faire des efforts et cela commence dans le domaine du transport, qui est le premier émetteur de gaz à effet de serre. En effet, les rejets de ce secteur n’ont cessé d’augmenter depuis 1990, en raison de la croissance du trafic de voitures particulières et de véhicules utilitaires légers. Viennent ensuite les domaines de l’agriculture et du bâtiment qui représentent à eux deux 46 % sur les rejets de gaz à effet de serre.
Une volonté planétaire à réduire la pollution atmosphérique sur Terre
Mais tout n’est pas si noir : en conclusion de son rapport, le CGEDD rappelle que l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris traduit une volonté de tous les pays à lutter contre le changement climatique. D’autre part, les progrès de la technologie se matérialisent par une diminution sensible des coûts de technologies clés (EnR, batteries…).
“Mais, dans le même temps les émissions et concentrations de gaz à effet de serre mondiales continuent d’augmenter. Les objectifs nationaux sont insuffisants. La mention du prix du carbone n’a pas été retenue dans le texte de l’accord de Paris. En France, la consommation énergétique stagne et les émissions reculent mais à un rythme encore insuffisant“, précise néanmoins le rapport.
Pour l’heure, le Conseil général de l’environnement et du développement durable préconise plusieurs efforts :
Une mise en oeuvre réussie de l’Accord de Paris est indispensable. L’impératif climatique amènera sans doute de nouvelles pratiques et activités à se développer ?
Des efforts de recherche restent nécessaires, car toutes les solutions ne sont pas encore disponibles ou matures.
L’agriculture, la forêt, les transports, le bâtiment et l’énergie décentralisée offrent des voies de progrès, souvent inter-sectorielles, pour lesquelles la France a des atouts (territoires, énergie décarbonée, potentiel de recherche) et qu’il faut expérimenter plus avant.
Outre les questions technologiques, les aspects sociétaux, d’information, d’accompagnement et de gouvernance sont à approfondir.
“Quelles que soient ces évolutions, et en dépit des actions déjà entreprises, l’intensification des efforts est requise pour limiter le changement climatique à des niveaux qui ne modifient pas profondément l’environnement terrestre. Tous les acteurs doivent être mobilisés dans la durée”, conclut le rapport laissant tout de même un espoir pour l’humanité.
Source : consoglobe.com