Record de naissances en Chine en 2016
La natalité chinoise explose en 2016. Depuis l’année dernière, grâce l’autorisation du deuxième enfant par famille, les naissances ont augmenté de 7,9 %.
2016 rime avec la fin de la politique de l’enfant unique en application depuis 1979. Depuis que les familles peuvent avoir un deuxième enfant, les chiffres de la natalité progressent nettement.
La natalité chinoise en hausse
Depuis le 1er janvier 2016 et l’ouverture du droit des familles à avoir un deuxième enfant, les chiffres sont en progression. La Chine est passée de 16,55 millions de naissances à 17,86 millions entre 2015 et 2016. Soit une hausse de 7,9 % de nouveaux nés. Ce sont les chiffres révélés le 22 janvier, par un haut responsable de la Commission nationale de la santé et du planning familial (CNSPF), Yang Wenzhuang.
D’après ce responsable, 45 % des naissances sont intervenues dans des familles qui avaient déjà au moins un enfant, contre 30 % seulement en 2013. L’effet de la fin de la politique de l’enfant unique est donc bien palpable. La population totale atteint 1,3 milliard d’habitants et devrait culminer aux alentours de 1,45 milliard d’habitants vers 2030 avant de diminuer.
Chaque jour, on compte 227.000 nouvelles personnes de plus dans le monde, soit 2,6 personnes par seconde ... autrement dit, la population mondiale s’accroît chaque année de près de 83 millions d’habitants grâce à un nombre de naissances supérieures à celui des décès.
Politique de l’enfant unique
Cette restriction était une idée de Mao Tsé-Toung. La politique de l’enfant unique visait à contrôler la démographie galopante de son peuple. Résultat, la natalité en Chine a drastiquement chuté en trente-cinq ans, passant de 33 naissances pour 1.000 habitants en 1970 à 12 en 2013.
Mais ce contrôle des naissances a entraîné un autre déséquilibre, celui entre le nombre d’hommes et de femmes. En 2010, il y avait 116 garçons pour 100 filles. Les avortements sélectifs ont fait basculer cet équilibre. En effet, quand on a qu’un seul enfant en Chine, on choisit de garder le garçon, plus valorisé dans la société. Espérons que la donne change sur ce plan également.
Source : consoglobe.com