C’est essentiel et notamment s’attaquer aux conditions parfois épouvantables de l’élevage en cages.
Interview d'Olivier Falorni, député de La Rochelle-Ré

Cette interview a été réalisée par Brice Garreau

 

Êtes-vous satisfait des conditions des animaux en France ?

Non, la situation n’est pas satisfaisante. Il y a encore trop d’actes de maltraitance, trop de violences, trop d’abandons. Des progrès ont été faits ces dernières années mais il faut aller plus loin dans la protection animale.

L'Assemblée nationale a-t-elle un plan pour améliorer la situation des animaux en France ? Expliquez, s'il vous plaît.

Une loi positive a été votée lors de la dernière législature mais elle a mis de côté des sujets importants qu’il faudra aborder: élevage industriel, maltraitance des animaux sauvages, expérimentation animale, etc…

Nous pouvons compter sur vous. Pouvez-vous vérifier cette question à l'Assemblée nationale ?

Oui, je suis vice-président du groupe parlementaire d’études sur la condition animale. Je veux notamment porter ma proposition de loi sur le contrôle vidéo dans les abattoirs qui avait été votée à l’Assemblée nationale mais qui a été stoppée.

L'élevage industriel ignore les droits des animaux. L'Assemblée nationale peut-elle adopter des lois dans ce domaine ?

Oui, c’est essentiel et notamment s’attaquer aux conditions parfois épouvantables de l’élevage en cages.

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